Attroupement inévitable se refait une beauté

Jeux ludiques, art visuel, illusions d’optique: l’Attroupement inévitable de l’Association facultaire des langues et communications (AFELC) est de retour du 21 au 25 mars pour sa septième édition. Une vingtaine de manifestations artistiques étudiantes sont prévues pour mettre à profit la liberté d’expression dans les couloirs uqamiens.

Photo: Émilie Bergeron

Cette année, la programmation de chaque journée (excluant le mardi où aucune activité n’est prévue) suivra un thème précis à l’agora du pavillon Judith-Jasmin.

Le lundi, la Zone d’ici privilégiera l’appartenance à la culture québécoise, la Zone grise donnera dans l’absurdité le mercredi, la Zone sexe démystifiera les tabous le jeudi et, le vendredi, la Zone verte, traitera des enjeux environnementaux.

Ces différentes avenues se recouperont pour «permettre à des étudiants de s’exprimer», mentionne la responsable aux affaires socioculturelles de l’AFELC, Tiphaine Alaniou. Dans cette optique, des étudiants présenteront le mercredi le Théâtre inévitable, un théâtre silencieux. La communauté uqamienne est également invitée à participer à une création collective le vendredi dans la Zone verte en créant un arbre à partir de matières recyclées. Quelques invités seront aussi à l‘honneur, dont le jeune humoriste Rebah Sensasoui qui partagera son expérience d’intégration à la culture montréalaise.

Plusieurs manifestations artistiques demanderont la participation du public tout au long de la semaine. Le Collectif inévitable, une fresque géante, prendra forme grâce à la collaboration de tous les visiteurs jusqu’à vendredi. Des prix de présence seront aussi remis aux plus assidus au cours des maintes occasions lors desquelles les passants seront sollicités.

«C’est certain que l’on veut aussi intéresser les gens à l’AFELC, mais la cause étudiante n’est pas le but premier, insiste Tiphaine Alaniou. C’est plutôt la sensibilisation de la masse étudiante aux enjeux sociaux.»

Renaissance
«Attroupement inévitable était un peu tombé dans l’oubli, admet la responsable des finances à l’AFELC, Maya Almeida, qui s’est largement impliquée dans le projet. L’année dernière, il y a eu un manque significatif de projets proposés et l’année d’avant, la grève des professeurs coïncidait avec la tenue de l’événement.» La levée des cours avait donc forcé les organisateurs à tout annuler.

Le permanent de l’AFELC, Alain Thibault, évoque avec un sourire en coin «l’époque où des gens un peu plus anarchistes s’en occupaient. Il y avait la légendaire lutte, où, dans une mise en scène, des artistes interprétant divers personnages de la scène politique s’affrontaient.»

La ligne directrice «dépend toujours des propositions qu’on reçoit d’années en années», explique quant à elle Maya Almeida pour justifier l’engagement de cette année, à saveur plus sociale que les précédentes éditions politiques. Quoi qu’il en soit, le défi de cette édition était de donner un nouveau souffle à l’événement.

La programmation sera distribuée dans les couloirs de l’UQAM cette semaine. Il est aussi possible de la consulter en ligne, sur la page Facebook d’Attroupement inévitable.

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