Les Frères (et la sœur) Cami rencontrent la LicUQAM

Les Frères Cami, un groupe d’improvisation réunissant les humoristes Louis Courchesne et Arnaud Soly, ont affronté la Ligue d’improvisation centrale de l’Université du Québec à Montréal (LicUQAM) ce vendredi 11 novembre à l’Union française de Montréal. Le match, attendu de tous et toutes, a accueilli une audience de plus de 300 personnes de sorte que la totalité des billets disponibles se sont épuisés.

C’était la première apparition depuis 2019 des Frères Cami, qui doivent leur nom à leur uniforme de camisole blanche. « On se promène comme une équipe volante pour détruire les ligues universitaires », lance Arnaud Soly qui, comme son « frère », est un humoriste de carrière. Ils ont chacun leur propre émission de télévision : Club Soly sur Noovo pour Arnaud Soly et Les Doubleurs sur Tou.tv pour Louis Courchesne.

Compte tenu de la réputation qui précède le duo, la nervosité des interprètes de la LicUQAM était plus élevée qu’à l’habitude. « J’étais plus stressé. […] Je ressentais plus de pression », rapporte Arnaud Gosselin, un des six interprètes de la LicUQAM lors de la soirée. « Ils ne sont que deux, mais ils en valent dix », estime Anne-Charlotte Pacheco-Labelle, une seconde des interprètes de la LicUQAM. « Ils étaient super généreux, par contre : ils nous tendaient des perches et prenaient les nôtres », ajoute-t-elle.

Chaque improvisation était accompagnée d’une trame sonore composée au fur et à mesure par le pianiste Guillaume Rivard. Cet « improvisateur musical » se promène de ligue en ligue et se considérait vendredi comme le neuvième improvisateur de la soirée. « Je lis ce qui se passe sur le jeu comme une partition », explique-t-il.

« Une chance qu’il est là, parce qu’il complémente très bien ce qui se passe dans l’arène », souligne Mylène Côté, une spectatrice.

Un match haut en rebondissements

L’affrontement s’est terminé avec un pointage final de 6-4 en faveur des Frères Cami. « Ça hurlait de rire! », se réjouit l’arbitre, Hugo Bastien. « Chaque improvisation a duré en moyenne deux minutes de plus que prévu. Je ne voulais pas les arrêter », ajoute-t-il.

La partie a commencé en grand, avec l’ajout d’une « sœur Cami » honorifique. La première épreuve requérant trois interprètes, les Frères Cami ont demandé l’assistance d’un(e) membre du public. Coup de tonnerre : la joueuse bonus était la mère d’Alexis Fortin, un interprète de la LicUQAM. « Ça a fait sa soirée. On va en parler jusqu’à Noël », anticipe celui-ci.

Une autre surprise préparée par l’arbitre attendait le public : la thématique devait rester la même tout au long de la deuxième période, soit une intrigue de meurtre dans le style d’un film noir.

Avec ce thème, les interprètes ont élaboré une intrigue loufoque où le maire d’une ville est retrouvé sans vie dans une flaque de sirop d’érable. « Ça permettait d’approfondir les personnages […]. Même si c’était un peu moins dans l’humour, c’était super bon! », juge Zénaïda Berg, membre de l’audience.

« L’idée d’Arnaud [Gosselin] de mélanger le film noir avec le Québec nous a vraiment ouvert des possibilités, observe Arnaud Soly. [Les interprètes de la LicUQAM] avaient de très bonnes idées. »

Mention photo : Chloé Rondeau | Montréal Campus

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