Le Collectif de recherche en aménagement paysager et agriculture urbaine durable (CRAPAUD) se prépare à la saison morte et clôturera la période de récolte de ses jardins collectifs le 6 octobre.
Au terme de la saison, le CRAPAUD a deux nouveaux projets en branle. «En plus de fournir une partie de ses récoltes à la cuisine populaire Ras-le-bol, le CRAPAUD a créé des sous-comités pour s’occuper de produire de nouvelles cultures comme les champignons et les herbes médicinales», explique la coordonnatrice du collectif, Élisabeth Baril.
Malgré ces innovations, l’organisme déplore le nombre restreint d’activités qu’il peut mettre en oeuvre. «Aucune activité d’enseignement théorique ne peut être réalisée par le CRAPAUD, puisque nous sommes un comité et que ce n’est pas notre mandat», souligne la coordonnatrice.
Plusieurs problèmes logistiques ont aussi fait tache dans la saison estivale du CRAPAUD. «Le manque d’espace et la complexité de l’appareil bureaucratique universitaire ralentissent le développement de certains projets», constate l’animateur horticole, Guillaume Croteau. La construction d’un support pour plantes grimpantes au mauvais endroit et la perte de l’entrepôt pour les outils du jardin sont d’ailleurs des exemples de ce manque à gagner. «La mobilisation estivale est aussi un problème récurrent parce que la majorité des étudiants ne sont pas disponibles l’été», regrette Élisabeth Baril.
Un sommeil léger
La venue du temps froid ne signifie par pour autant l’arrêt complet des activités du collectif. «Plusieurs séminaires sur l’agriculture urbaine, en partenariat avec l’Institut des sciences de l’environnement, auront lieu au cours de l’hiver», rappelle la coordonnatrice.
L’été prochain, un atelier d’expérimentation sur le compost urbain devrait se dérouler sur le toit du pavillon Président-Kennedy, si les conditions s’y prêtent. «Les projets du CRAPAUD doivent être réalisés en conservant l’esprit du lieu où ils prennent vie et pour le moment, le toit du pavillon Président-Kennedy est utilisé par les étudiants comme espace de repas et d’étude», explique le chargé de cours au doctorat en science de l’environnement, Éric Duchemin. Dès le mois de mars, les bénévoles commenceront à semer les plantes qui émergeront au mois de mai.
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