Nouveau défi pour la Fondation

Alertée par la possible hausse des frais de scolarité en 2012, la Fondation de l’UQAM participe à l’effort de guerre. L’organisation qui recueille en moyenne quatre millions et demi de dollars par an lançait, le 27 septembre dernier, la plus importante campagne de don de son histoire.

Trente-six ans après sa création, le mandat de la Fondation n’a pas changé: encourager les étudiants, la création et les projets uqamiens. Grâce aux dons, 1 million et demi de dollars ont été remis en bourses l’année dernière. Malgré une sortie de crise économique difficile, la directrice générale de la Fondation, Diane Veilleux, est confiante. «Même dans les situations difficiles, les donateurs ont tendance à apporter leur support. L’éducation est une cause privilégiée par nos diplômés.»

Le défi de cette année est de taille pour la Fondation et il peut paraître dérisoire en comparaison aux 20 millions de dollars amassés entre le premier juin 2009 et le 31 mai 2010 par l’Université de Montréal, ou aux 230 millions déjà récoltés par la Fondation du Centre Universitaire McGill depuis novembre 2009. Mme Veilleux rappelle toutefois que l’UQAM est une jeune université avec un bassin de diplômés moins importants que d’autres établissements.

Sollicités chaque année, ceux qui sont passés par l’UQAM sont tout de même nombreux à aider la Fondation qui, par ses bourses, tente d’améliorer l’expérience universitaire des uqamiens. Diplômé en 1998 de la maîtrise en chimie de l’UQAM, Jean-Éric Lacoste donne depuis 2005. Selon lui, il est nécessaire et normal de donner pour que d’autres réussissent. «Chaque diplômé devrait donner un petit montant.» Ses motifs sont clairs. «J’ai eu mon baccalauréat et ma maîtrise à l’UQAM. J’ai même bénéficié d’une bourse pour compléter ma maîtrise.» Reconnaissant envers la Fondation, il fait un geste pour les nouvelles générations.

Les diplômés ne sont pas les seuls à financer l’avenir de la relève. S’ils déboursent en moyenne 1 million et demi de dollars par année avec les 5500 donateurs du personnel de l’Université, les dons externes d’entreprises peuvent atteindre 2.5 millions de dollars. Le reste est vient de différentes autres organisations.

Certains donateurs comme Jean-Marc Eustache sont conscients des efforts que doit faire la Fondation de l’UQAM pour amasser plus d’argent. Diplômé du baccalauréat en sciences économiques de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, l’homme d’affaires a versé un million de dollars à l’UQAM en janvier dernier, soit le plus important don individuel de l’histoire de l’Université.

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