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Louis-Philippe Bourdeau, auteur sur Montréal Campus

 

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209, rue Sainte-Catherine Est. Le pavillon V est en décrépitude, à son habitude. Le premier étage est déserté. Les rénovations ont fait fuir les quelques habitués du café. La fin de session est bien monotone par ici. Au bout du corridor, au V-1380, quelques irréductibles Gaulois persistent à vivre dans ce bazar typiquement uqamien. Dans ce local exigu et bordélique, huit têtes pensantes s’activent à temps plein. Ils y travaillent, ils y rient, ils y pleurent, dorment, sacrent, crient, mangent, dansent. Bref, ils...

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La montagne d’heures travaillées bénévolement, mon amie Stéphanie a cessé d’y penser. Étudiante en enseignement préscolaire et primaire à l’Université de Sherbrooke, elle réalise le dernier stage de son bac dans une petite école primaire de Magog. Quarante heures par semaine, non rémunérées, une classe de 27 élèves de première année à gérer dans la journée et une pile de devoirs à corriger le soir venu. La fin de semaine, elle travaille à temps partiel...

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Une pancarte de Pauline Marois est accrochée devant mon appartement, à la hauteur de mon balcon. Chaque matin, quand je sors ramasser mon journal, je me souviens que le Québec vit probablement l’évènement politique le plus important depuis le référendum de 1995. Pourtant, j’ai en moi ce sentiment bien désagréable que nous sommes en train de passer à côté de quelque chose. L’élection majoritaire du Parti québécois paverait la voie à un vote sur l’avenir...

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Rue Sainte-Catherine, Montréal, 2 mars 1963. Le journaliste de Radio-Canada James Bamber, réalise un vox-pop sur la question d’abaissement du droit de vote de 21 ans à 18 ans. Des femmes et des hommes de tous âges s’expriment alors en forte majorité en faveur d’une telle mesure. Quelques mois après la diffusion du reportage, le gouvernement libéral de Jean Lesage acquiesçait à la demande, sans soulever de vague de protestation. Cinquante ans plus tard, un débat similaire apparait à l’horizon, avec comme trame...

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La réforme du système d’éducation m’a épargné. La révolution technologique n’avait pas non plus pris d’assaut les bancs d’école lorsque j’y étais. Pour moi, et probablement pour des milliers d’autres étudiants de mon âge, TapTouche aura été mon seul compagnon virtuel lors de mon passage au primaire. Pas d’iPads, pas de tableaux intelligents, pas d’ordinateurs portables. Nada. J’écrivais à la mitaine, la vieille école. Pourtant, après six années de primaire, cinq années de secondaire, deux...

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Chaque année, l’histoire se répète. Cette fois, c’était au premier étage du pavillon Judith-Jasmin, au bout de ce corridor orné des idéaux du Printemps érable. Si vous vous y êtes arrêté dans les derniers jours, vous y avez probablement vu des étudiants enfiler une toge un peu vieillotte et un mortier un brin trop étroit. Un petit effort pour la fierté parentale, mais aussi le symbole que la ligne d’arrivée n’est plus bien loin. Je...

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Les maîtres du chiffrier sortent leur calculette. C’est l’heure des grands décomptes. En cette journée frette comme le petit Jésus de Nazareth, ils enchainent mémoires, témoignages d’experts et tableaux Excel à vive allure. Au menu des discussions: les règles entourant l’accord de la rési- dence permanente dans notre beau-grand-glacial-parfois- incompréhensible pays. Le défi n’est pas simple aujourd’hui. Ils doivent établir la limite financière maximale que le gouvernement s’engage à payer pour soigner un immigrant qui...

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Il n’est pas inhabituel que mon prénom soit déformé, mal épelé. Un «L» s’immisce au mauvais endroit et un «P» manque souvent à l’appel. Une simple maladresse administrative me surnommera Jean-Philippe l’instant d’une fin de semaine. Pour la majorité des gens et pour moi-même, pas de quoi en faire un plat. Pour d’autres, l’erreur est lourde de sens. Mathieu a été engagé comme moniteur dans un camp de jour l’été dernier. Le chef d’équipe envoie...

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Mon cercle d’amis se résume principalement à des individus au diapason de mes convictions politiques, religieuses et sociales. En ces termes, on pourrait me décrire comme quelqu’un de socialement conservateur. Sur le coup, c’était un constat troublant. Et puis, après réflexion, je me suis dit que c’était sans doute normal. Il est aisé de se proclamer ouvert d’esprit et grand défenseur de la diversité. Mais, quand on prend le temps d’examiner d’un peu plus près...

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C’était l’automne dernier. Ma prédécesseure larguait une tirade «antivieux» dans cette même colonne. Sarcastique à souhait, elle dépeignait une société insensible à ses aînés. La franche ironie de ses propos, à la limite de la grossièreté, en a choqué plusieurs — moi le premier. «Mon vieux s’invite dans mon horaire comme un ver blanc dans le fumier», pouvait-on lire. Aïe, cette vérité qui fait mal. Parlez-en à ceux qui m’entourent, la simple idée de vieillir m’arrache...