Après avoir reçu une vague d’éloges pour son texte paru dans le livre d’art Rimouski-Neigette, l’enseignant de littérature Rénald Bérubé a décidé de partager sa passion incurable pour le sport dans son tout premier roman Les caprices du sport.
En fouillant dans les recoins de sa mémoire, l’auteur québécois a mis sur papier ses vieux souvenirs de jeunesse. Il manifeste, à travers un personnage fictif, tout son amour pour le hockey et le baseball.
Le roman, fragmenté en plusieurs nouvelles, plonge le lecteur dans un univers ludique. Par l’intermédiaire de son personnage principal, François Perron, l’auteur se remémore le plaisir qu’il éprouvait à enfiler ses patins pour jouer au hockey. Sans oublier la joie de mettre son vieux gant de baseball, été après été. Au-delà d’un amour inconditionnel et d’une passion sans réserve pour le sport, Les caprices du sport constitue également un refuge échappatoire au quotidien monotone. À travers toutes les statistiques énumérées, Rénald Bérubé fait renaître les défuntes années glorieuses du Canadiens (1950-1070) et nous fait revivre les séries mondiales hallucinantes du baseball professionnel (1950-1960).
Même s’il est parfois ardu de suivre le fil des différents récits, l’écriture est riche et novatrice. Les longues descriptions rendent les anecdotes encore plus vraisemblables et transportent le lecteur autant sur les terrains de baseball, que sur les petites patinoires gelées de la Salmonie. N’étant pas très doué pour les sports, Rénald Bérubé jongle parfaitement avec les mots et accroche son lectorat jusqu’au tout dernier point. Espérons que ce premier bouquin ne sera pas le dernier.
Les caprices du sport, Rénal Bérubé, Levesque éditeur, 2010, 160 pages
Crédit photo: Daphnée Malboeuf
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