Le septuor Caltâr-Bateau, qui vogue sur le succès de son dernier album, La bavure des possessions, sorti en mars 2015, offre un style de musique unique dans lequel le travail collectif des musiciens crée un amalgame original se définissant comme étant le rock tourtière.
Accueillis à l’émission Le Studio de CHOQ, les représentants du groupe (Alexandre Beauregard, Étienne Dupré et Alex Guimond) ont notamment présenté les chansons La bavure des possessions, Moins puissants que Brel, Subo Subo, puis une interprétation de l’œuvre Le bon Gars de Richard Desjardins.
Le collectif Caltâr-Bateau doit son existence au travail d’Alexandre Beauregard et d’Étienne Dupré, amis depuis le secondaire et instigateurs de ce regroupement de sept musiciens. En se basant sur leur désir d’avoir un groupe nombreux, les deux fondateurs affirment «qu’un tel format de groupe manquait sur la scène québécoise». Ils sont arrivés en 2013 avec un premier album, Verbal Boisson #7, qui installe les prémisses de leur style musical. Un mélange de quatre à cinq genres musicaux basés sur de l’instrumentation variée et des textures sonores colorées, voilà le descriptif de ce qu’ils appellent le rock tourtière. «Tant qu’à avoir une aussi grande mixité de genre, aussi bien inventer le nôtre!», lance Étienne Dupré.
Cinq autres membres provenant de milieux musicaux différents entourent les deux fondateurs. Ceux-ci qui permettent au collectif d’incorporer des méthodes d’interprétation unique et propre à chaque musicien. Alex Guimond (voix/chœurs) mentionne l’ouverture dont font preuve Alexandre et Étienne. «Les gars composent les chansons, nous les apportent et nous laissent la chance de faire évoluer chaque chanson à notre façon», explique-t-il.
En deux ans et demi, le groupe a sorti deux albums, s’est produit un peu partout à Montréal, puis est parti pour une «tournée du fleuve», en visitant certaines localités comme Charlevoix et Tadoussac. Pour les prochains mois, ils vont tenter de se ressourcer en ne s’imposant aucune échéance tout au long de l’hiver. Malgré tout, certains projets se trament déjà dans leurs esprits, comme la création d’une édition limitée de l’album La bavure des possessions puis l’enregistrement d’une session live avec un orchestre à cordes et à vents composé de 14 musiciens.
D’ici là, ils se produiront au Quai des brumes le 8 novembre prochain dans le cadre du festival Coup de cœur francophone. Même si l’entrée est gratuite, ils tenteront de financer leur premier vidéoclip à l’aide de la contribution volontaire sur place. Ce premier clip sera disponible au cours des deux prochaines semaines.
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