Toronto s’empare du Divan Orange

La salle étroite aux allures vintage du Divan Orange s’harmonisait sans contredit samedi avec la musique inspirée des années 60 de Michael Rault et son groupe. Celui qui a profité des précieux conseils de Jay Malinowski du groupe albertain Bedouin Soundclash pourrait rendre une foule de jeunes filles complètement hystérique en interprétant ses compositions lyriques.

Michael Rault joue du rock’n’roll et il dévoile au public une maîtrise impressionnante de la guitare électronique. Un talent qu’il a développé en collaborant avec plusieurs groupes punk à Edmonton en Alberta. La touche blues mêlée au rock’n’roll rappelle le son du groupe britannique The Animals, célèbre pour la pièce House of the Rising Sun. Les choeurs et les accents aigus exécutés en trio renvoient d’emblée aux Beach Boys.

Son nouveau EP intitulé Whirlpool dévie un peu de son album MA-ME-O paru en 2010. Les tonalités y reflétaient davantage un côté contemporain qui s’apparentait au travail de Beck par exemple. Hier, Michael Rault a proposé les plus entrainantes Suckcess et I Wanna Love You tirées de Whirlpool.

A K U A

Montréalaise d’adoption, A K U A a offert de l’électrosoul sans artifice tout juste après la prestation de Michael Rault. Drôle de transition, mais pour le mieux.

Derrière son synthétiseur, l’artiste au look explosif s’est déhanchée en interprétant ses compositions harmonisées de boucles vocales pré-enregistrées. A K U A réinvente le mot multitâche en jonglant entre ses pédales d’effets, son synthétiseur, son drumpad et son micro.

Son passé de choriste est indéniable quand on prête attention à sa voix ronde et riche.

A K U A a proposé au public hier les pièces de son plus récent album One’s Company en terminant avec sa pièce homonyme.

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