Ils sont dix étudiants issus de sept programmes différents de la faculté de communication de l’UQAM. Ils ont trois mois et demi pour concevoir une plate-forme médiatique interactive et un mini-magazine. Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle téléréalité, mais plutôt d’un stage né d’une collaboration entre l’École des médias de l’UQAM et le magazine Urbania : L’école Urbania.
L’École de la Montagne rouge, un projet multidisciplinaire développé par des étudiants de l’UQAM durant le Printemps érable, a inspiré la rédactrice en chef du magazine Urbania, Catherine Perreault-Lessard. Le magazine reconnu pour son contenu alternatif avait d’ailleurs collaboré avec les créateurs du projet étudiant l’espace d’un numéro l’an dernier. «L’idée de créer une école germait depuis longtemps dans nos têtes chez Urbania. Après l’École de la Montagne rouge, nous avons eu envie de donner suite à l’expérience», explique-t-elle.
Le projet multiplateforme ressemble beaucoup à la formule du magazine Urbania développé par l’agence de création Toxa en 2003. Les étudiants devront réaliser un mini-magazine, mais aussi développer les volets évènementiel, web, médias sociaux et vidéo. Raison pour laquelle des étudiants de tous les horizons médiatiques ont été intégrés au projet.
Il est hors de question par contre que chacun soit confiné dans un rôle strict pour la confection de la plateforme, insiste la rédactrice en chef. «On veut qu’ils profitent de l’occasion pour entrer dans la tête des autres et toucher à tous les aspects de la création», ajoute-t-elle. Un aspect qui plaît d’autant plus à Olivier Morneau, l’un des participants, pour qui chaque membre de l’équipe est complémentaire. «Travailler avec les étudiants des autres programmes nous donne vraiment de nouvelles perspectives. C’est très inspirant!» confie l’étudiant qui termine actuellement son baccalauréat en journalisme, visiblement emballé.
Plus qu’un stage, l’expérience est, selon Catherine Perreault-Lessard, une occasion unique pour les étudiants de tester leurs intérêts et leurs compétences pour le monde médiatique. Presque complètement livrés à eux-mêmes, ils ont leur propre local dans les bureaux de Toxa. Ils gèrent leur horaire, leur budget et leurs échéanciers. «Ils ont carte blanche. Nous les considérons comme une cellule de création à part entière au sein d’Urbania», vante la passionnée rédactrice en chef du magazine.
La seule contrainte imposée aux stagiaires est le thème qui devra les guider dans leurs choix créatifs : l’école. «Après le bouillonnement d’idées du printemps précédent, c’est maintenant le temps de poser des questions et de brasser la cage», lance Catherine Perreault-Lessard. L’éducation sera aussi au cœur de l’édition de septembre du magazine Urbania, dans lequel sera inséré le mini-magazine créé par les stagiaires.
Les étudiants choisis sont issus de sept programmes universitaires différents : animation et recherches culturelles, relations publiques, design graphique, télévision, journalisme, stratégie de production et médias interactifs.
D’ici le début de février, Olivier Morneau promet que le public en saura plus sur l’approche choisie par l’école Urbania pour ce qui est des médias sociaux et des capsules vidéo.
Crédit photo : Facebook
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