Landry invite les étudiants vers l’entrepreneuriat

Le 29 novembre dernier, la conférence «Acteur de changement», une initiative des étudiants de l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AISEC) a accueilli le conférencier Bernard Landry. L’ex-premier ministre et professeur à l’École des sciences de la gestion (ESG) s’est exprimé sur la priorité d’un entrepreneuriat fort au Québec.

L’ancien chef du Parti québécois a souligné l’importance de la présence des entreprises privées dans les universités québécoises. «Que des entreprises viennent participer à la pédagogie universitaire, s’ils peuvent entraîner des jeunes à être entrepreneurs, c’est parfait pour tout le monde, pour l’économie du Québec et pour les jeunes.»

Plaidant pour que les entreprises privées soient coordonnées avec l’économie sociale, les coopératives et l’État, Bernard Landry y est allé d’une critique envers les récentes politiques gouvernementales. «Un des problèmes du Québec depuis quelques années, c’est qu’on a tourné le dos aux entreprises. Je crois en l’action de l’État et en l’action collective dans le développement économique, mais le communisme, c’est fini.»

La majorité des étudiants de l’ESG présents abondent dans le même sens. «Je crois qu’il doit exister des entreprises privées et des entreprises dirigées par l’État. Il faut qu’il y ait des deux pour qu’une société soit plus juste à mon avis», explique Gabrielle Crevier, étudiante en marketing, qui s’était déplacée pour la conférence.

Professeur à l’UQAM depuis 2005, Bernard Landry croit pouvoir intéresser les jeunes à l’économie de manière plus concrète, grâce à son expérience. Il souligne d’ailleurs l’avantage qu’ont les étudiants formés par une École de gestion comme celle de l’Université du peuple. «Pour devenir entrepreneur, il faut commencer à y penser jeune, à y rêver jeune et à se former jeune», poursuit-il.

La conférence «Acteur de changement» était surtout l’occasion pour les étudiants de faire du réseautage et ainsi rencontrer de possibles employeurs. «Je trouve passionnant de voir ces conférences. Ça me motive à avancer, continue Gabrielle Crevier. C’est payant pour nous de pouvoir se trouver un travail ainsi en sortant de l’école.»

Crédit photo: Facebook

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