L’UQAM a souligné, mardi dernier, la Journée internationale des Nations Unies, qui marque l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies le 24 octobre 1945. À l’initiative du Comité des jeunes étudiants de l’Association canadienne pour les Nations Unies du Grand Montréal, l’Université a ouvert ses portes à une dizaine d’organismes de coopération internationale.
Regroupés dans l’Agora, les kiosques submergés de papiers d’Amnistie internationale Canada, de Handicap International, d’Uniterra, de l’Institut de la statistique de l’Unesco, d’Action contre la faim et de l’Association québécoise des organismes de coopération internationale ont surtout attiré l’attention des uqamiens du domaine des sciences humaines. «On ne parle pas assez de la journée des Nations Unies à l’UQAM. C’est bien de la souligner pour une première fois!» s’est exclamée l’étudiante au baccalauréat en droit et finissante en relations et droit international, Sara Ève Levac, en visitant un kiosque.
Des représentantes d’Amnistie internationale Canada ont fait la promotion de leur campagne contre la peine de mort. «On milite actuellement pour que la Tunisie vote en faveur d’un moratoire sur la peine de mort à la prochaine assemblée des Nations Unies», a expliqué la coordonnatrice de la campagne, Marie-Ève Desmarais. «C’est un enjeu qui touche le Canada de plus en plus, car depuis que les Conservateurs sont au pouvoir, ils manifestent peu leur désaccord en ce qui concerne cette pratique», a ajouté sa collègue Marianne Lefebvre-Sigouin, membre du comité Amnistie internationale UQAM.
«En plus d’être une belle occasion de faire connaître l’ONU, c’est une opportunité pour les étudiants de se faire des contacts dans le milieu», a indiqué sans hésitation la gestionnaire du Comité des jeunes étudiants, Caroline Leprince. «Le réseautage est d’ailleurs essentiel lorsqu’on veut travailler à l’international», a renchéri la chercheuse de la Chaire Raoul-Dandurand et ex-déléguée du Québec à Atlanta, Ginette Chénard, lors de son intervention à la Salle des Boiseries, où se sont déroulées plusieurs présentations. Elle n’a pas mâché ses mots. «Si vous n’en faites pas, vous deviendrez un fonctionnaire bureaucratique et votre vie sera plate!»
Les événements liés à cette journée de commémoration visaient tous les étudiants montréalais, et non seulement les uqamiens. Caroline Leprince aimerait que cette journée soit commémorée chaque année à l’UQAM, et même que ça aille plus loin. «Le Comité des jeunes étudiants organisera des événements ponctuels liés à l’ONU et à la coopération internationale, mais on ne sait pas encore quelle forme ça aura.» L’Association canadienne pour les Nations Unies du Grand Montréal organise déjà des conférences mensuelles à l’UQAM.
Crédit photo: Laura Pelletier B.
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