L’informatique à l’UQAM en dates et en chiffres

Retour sur le piratage du réseau uqamien de l’année passée et portrait en chiffres du parc informatique de l’Université du peuple.

5 mai 2009. Un étudiant du Cégep Édouard-Monpetit, Guillaume Berleur, accède aux serveurs institutionnels et réussit à se procurer les mots de passe et identifiants d’étudiants et d’employés. Le pirate de 22 ans s’était déjà introduit sur le réseau de l’Université quelques jours auparavant.

12 mai 2009. Le Service de l’informatique et des télécommunications de l’UQAM ferme son réseau sur lui-même pour la première fois de son histoire. Toutes les connexions liant l’Université à l’extérieur sont coupées, dont Internet. Le pirate ne peut plus s’introduire sur le réseau depuis l’extérieur du campus universitaire.

13 mai 2009. Guillaume Berleur se présente pour une seconde fois entre les murs de l’UQAM afin de se connecter via le réseau sans-fil. Cette deuxième visite permettra au SITEL de le localiser et de l’arrêter avec l’aide du Service de police de la ville de Montréal.

14 mai 2009. Première comparution de Guillaume Berleur devant le Tribunal de la chambre criminelle et pénale de la Cour du Québec. Le jeune homme est libéré en attentant la suite des procédures judiciaires, dans les mois à venir.

18 mai 2009. Une lettre est transmise aux étudiants et au personnel de l’UQAM pour annoncer un changement majeur. Tous les NIP et mots de passe pour accéder aux services informatiques de l’Université sont modifiés.

10 février 2010. Après plusieurs comparutions, une rencontre entre les avocats de l’UQAM et celui du pirate aura lieu pour médiation. Faute de se présenter au Palais de justice, Guillaume Berleur a toujours été representé par son avocat.

 

Informatique à l’UQAM en chiffre:

Beaucoup, beaucoup de câbles

Le parc informatique de l’UQAM est composé de plus de 13 000 ordinateurs et environ 300 serveurs gèrent le réseau. Pour relier le tout, 250 km de câbles en fibre optique et 800 km de câbles en cuivre parcourent le campus universitaire. Assez pour relier Montréal à Gaspé!

Matrice uqamienne
L’appareil informatique le plus puissant de l’UQAM est situé au Pavillon Président-Kennedy, au Complexe des sciences. Formée de 64 serveurs à deux processeurs chacun, cette grappe de calcul est utilisée par le département des Sciences de la Terre et de l’atmosphère pour modéliser climat et mouvements de la croûte terrestre.

Le vieux sage
Les responsabilités sont grandes pour le plus vieil ordinateur de l’UQAM. En poste depuis 1995, le serveur Vax est au cœur de la salle des serveurs du pavillon J.-A. De Sève. Sa mission: supporter les systèmes informatisés dans la gestion des services de paie, de l’approvisionnement et des dossiers étudiants.

Poubelle virtuelle
Plus de trois millions de messages transigent quotidiennement par le service de courriel uqamien. De ce nombre, plus de 93% des courriels sont bloqués par les systèmes de protection avant d’atteindre leur destination finale. Virus et pourriels constituent la majorité des envois supprimés avant d’atteindre les boîtes de réception.
Malgré les nombreuses critiques à l’égard du service, «75 % des étudiants ont utilisé leur adresse de courriel au moins une fois dans la dernière année», selon Hugo Dominguez, responsable de la sécurité informatique au SITEL.
Changement majeur à anticiper pour l’année 2010-2011, le SITEL compte augmenter à 250 Mo l’espace disponible dans les boîtes de réception des étudiants. Il était de 50 Mo auparavant. En comparaison, un compte gratuit Gmail propose aujourd’hui près de 7500 Mo.
Afin de s’adapter à la popularité croissante des Iphones et autres appareils mobiles, une mise à niveau de la solution logicielle améliorera le support de ces appareils, selon Hugo Dominguez.

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