L’UQAM revendique l’impro | 29e édition de la C.U.I.

C’est sous le thème «l’improvisation est en péril» que l’Université du Québec à Montréal accueille, dans la fin de semaine du 18 au 20 mars, la 29e édition de la Coupe universitaire d’improvisation. Fidèle à la tradition, le slogan de l’UQAM est «À qui la C.U.I.? À nous la C.U.I.!»

La C.U.I., c’est 14 équipes de 6 joueurs chevronnés qui s’affronteront dans des matchs d’impro passionnés, pendant trois jours. «C’est le seul tournoi d’improvisation complètement universitaire, annonce le VP aux communications du Comité Organisateur, Julien Landry. Il y a des universités qui viennent de loin, du Nouveau-Brunswick, d’Ottawa…»

Le tournoi est ainsi assez mythique au sein des ligues d’improvisation. Sans l’avoir expérimenté, Julien Landry avance que l’ambiance sera probablement unique. «Je pense que la communauté est plus serrée dans ce tournoi-là, puisque les équipes s’affrontent chaque année. C’est aussi un bassin d’étudiants, donc avec des intérêts similaires, ça crée immédiatement des liens», affirme-t-il.

Les joueurs se verront lancer des thèmes, des catégories, et devront ensemble créer une histoire qui éblouira le public et récoltera son vote. Mais contrairement aux matchs d’impro habituels, ce public ne se laissera pas impressionner si facilement. «On ne fait jamais de jokes faciles! s’exclame Jeanne Murray, qui jouera pour la LicUQAM. Mais puisque c’est un public d’improvisateurs, ils vont s’attendre à un meilleur spectacle et vont être plus critiques, ce qui va probablement relever notre niveau de jeu».

L’UQAM s’unit

Pour proposer une immersion uqamienne à des joueurs venus d’ailleurs, c’est conjointement que la LicUQAM et la Ligue d’Animation Culturelle d’Improvisation (LACI) recevront la C.U.I. 2016. «Selon moi, c’est la première fois que deux ligues d’impro organisent le tournoi ensemble, présume Julien Landry. C’est un gros projet, et cette alliance nous permet d’avoir plus de ressources», explique-t-il en admettant avoir été surpris par l’ampleur du défi. Les organisateurs auront dû gérer les commanditaires, la nourriture, l’accueil dans l’université, la location d’un hôtel dans Montréal et une foule d’imprévus. «Mais ça vaut totalement la peine, ça fait connaître et rayonner l’improvisation», estime le VP aux communications, en soulignant que les matchs sont tous ouverts au public.

La beauté de la C.U.I., c’est également la découverte de nouveaux joueurs. «J’ai hâte de voir comment le style des autres équipes va varier du nôtre, affirme Jeanne Murray. Il va y avoir des gens de Moncton, de l’Outaouais, c’est bien parce qu’autrement on n’aurait pas la chance de les voir jouer». Des ligues plus connues également, comme la LUDIC de l’Université de Montréal ou la LUI de l’Université de Laval à Québec, qui a remporté le tournoi l’an dernier, seront présentes.

Hormis ces deux compétiteurs de taille, une autre équipe est à surveiller cette année, car l’École nationale de l’humour fait son entrée dans la C.U.I. «Ce sont des humoristes, mais ils ont pratiquement tous fait de l’impro», assure la joueuse de la LicUQAM qui a joué avec eux au cégep. Julien Landry affirme lui aussi sa hâte de les voir jouer, ayant pu voir l’alignement. «Ce sont des gros noms, des bons joueurs. Et ils étudient les blagues».

Pour conclure le tournoi en beauté, la demi-finale et la finale se dérouleront le dimanche, au Café Campus. Que l’UQAM se rende ou non en finale, l’événement promet de très bons matchs et une ambiance exaltante.

Photo: Félix Deschênes

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