Plus d’un étudiant universitaire sur trois — à grande majorité des femmes — a été victime de harcèlement sexuel dans son milieu d’enseignement, rapportait en décembre 2016 l’enquête ESSIMU menée dans six universités québécoises. Des chiffres qui prouvent l’urgence d’agir. Pourtant, une seule victime sur dix dénonce son agresseur auprès des ressources mises à disposition par son université. Pourquoi? Principalement parce qu’elles ont cru que leur situation n’était pas assez grave, relate cette étude. C’est terrible. Tout...