Les étudiants de première année en études théâtrales présentent un collage de textes du regretté Claude Gauvreau le 16 et le 17 avril prochain. Pour deux soirs, les universitaires présenteront une interprétation tragicomique des textes surréalistes du poètes.
Intitulée Le Zébrin de l’arc-en-ciel, la pièce est une idée originale de Michel Garneau, poète et dramaturge, qui a adapté l’œuvre de Gauvreau. Reconnu pour son amour des onomatopées, le poète Claude Gauvreau a succombé en tombant du toit de sa résidence à l’âge de 45 ans. «Il a commencé à écrire de la poésie avant même la fin de la Révolution tranquille, c’est vraiment une figure marquante», affirme la chargée de cours à ’animatrice de l’École Supérieure de théâtre Azraëlle Fiset Santos-Foisy. C’est Christian Vézina, collaborateur régulier de Denise Filiatrault qui se charge de la mise en scène de l’œuvre.
Les étudiants se sont attaqués à un grand défi en raison du style surréaliste et automatiste de l’auteur. «Ce sont de longs mois de préparation et d’efforts», confirme l’animatrice. Mélange poétique de tragédie et de comédie, la pièce n’est d’ailleurs pas l’unique produit offert par les étudiants d’études théâtrales. «Certains sont impliqués dans Rivages, un autre collage de textes de plusieurs auteures féministes, avec des étudiants de scénographie et jeu, explique-t-elle. Ça va être présenté au début mai.»
Le Zébrin de l’Arc en Ciel est présenté pour deux soirs seulement au Studio d’Essai Claude-Gauvreau.
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