S’il y a bien un album qui était attendu cette année, c’était celui de la jeune adolescente de 16 ans Lorde, alias Ella Yelich-O’Connor. Elle avait en effet causé une véritable commotion grâce à son single Royals, chanson anti surconsommation et anti culture de la richesse qui détonnait de par son propos et qui l’a propulsée au sommet des palmarès un peu partout dans le monde. La chanson lui a permis d’être la première artiste de la Nouvelle-Zélande à être numéro un au Billboard Hot 100 américain.
Les attentes, donc, étaient très grandes, surtout pour un premier album, mais Lorde les a atteintes et dépassées. Pure Heroine est un mélange envoûtant d’electro-pop, de rock alternatif, de pop baroque et de synth pop qui est en train de devenir la signature de Lorde, un style unique à la jeune artiste qui rafraîchit. Elle passe avec brio de chansons plus douces (400 Lux) à des chansons au beat énergique, presque dance (Glory and Gore), tout en restant originale, rebelle même, et sans jamais jouer la carte malheureuse de la poupée hyper sexualisée que tant d’artistes féminines utilisent. Pour ne rien gâcher, ses textes sont profonds, réfléchis et très intéressants, regroupant des thèmes liés à la jeunesse de Lorde, comme l’amour, sa célébrité nouvelle, l’amitié et la popularité. Elle les aborde toujours avec un angle original et intéressant, et sa voix passe du grave à l’aigu en nous charmant toujours par son timbre chaud et sa maîtrise parfaite de son instrument.
C’est donc un album non conventionnel, rebelle et surtout inoubliable que Lorde nous offre comme première œuvre, et ce, avant même d’avoir 17 ans. On a déjà hâte au prochain!
Pure Heroine, Lorde, 1er Octobre 2013.
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