Pour la troisième année consécutive, des équipes sportives de l’UQAM ont rendu hommage à Véronique Laberge, une Uqamienne décédée du cancer du sein à 36 ans. Les joueurs et joueuses des Citadins ont porté du rose et levé des fonds pour la cause les 16 et 17 janvier derniers.
Depuis trois ans, les Citadins dédient trois matchs par saison à Véronique Laberge, qui, pendant 12 ans, a été agente aux communications pour les équipes sportives de l’UQAM. Diagnostiquée d’un cancer du sein en 2016, elle a été emportée par la maladie en 2021.
Les « matchs roses » ont pour but de sensibiliser les gens à la cause du cancer du sein, qui touche une femme sur huit au Canada. Le ruban rose est le symbole international de la lutte contre cette maladie, d’où le choix du nom de l’événement. Les billets achetés lors de ces parties permettent de financer le prix Esprit Citadins Véronique Laberge, une bourse qui souligne la persévérance et la réussite scolaire et sportive d’un(e) étudiant(e)-athlète. Cette année, les équipes de basketball féminin et masculin ainsi que l’équipe de volleyball féminin ont joué une partie pour rendre hommage à Véronique.
« Les Citadins tatoués sur le cœur »
« Véronique était comme son propre soleil. Elle apportait tellement d’énergie et c’est une des personnes les plus drôles que j’ai connues », raconte Marie-Renée Bougie-Lemieux, ancienne collègue et amie de Véronique Laberge. Selon elle, « Véronique avait vraiment l’UQAM et les Citadins tatoués sur le cœur ». « Elle a donné tellement de temps, d’énergie et d’amour au programme », ajoute sa meilleure amie.

« Le sport interuniversitaire était vraiment son dada », explique-t-elle. Mme Bougie-Lemieux mentionne également que son amie s’est beaucoup investie auprès des équipes de basketball, car elle pratiquait elle-même ce sport.
« [Véronique] était devenue la voix féminine officielle de l’ensemble des championnats de basketball universitaire », souligne son ancienne collègue. Véronique était responsable de la diffusion sur le Web des parties de basketball. Son but était « d’augmenter la visibilité » de ce sport, explique-t-elle.
« Véronique, même après son diagnostic, a continué de travailler pour les Citadins pendant plusieurs années », mentionne sa bonne amie.
« Elle représentait les valeurs des Citadins », raconte Mario Joseph, entraîneur-chef de l’équipe masculine de basketball des Citadins. Il a rencontré Véronique en 2006, alors qu’il était étudiant-athlète.
« Elle représentait les valeurs des Citadins »
Mario Joseph
Pour lui, les « matchs roses » sont une manière de souligner l’esprit de combativité de Véronique à travers la maladie, mais également son engagement envers les Citadins. « Même à la fin de sa vie, elle était toujours au travail, elle avait toujours le sourire », souligne M. Joseph.
Gabrielle Morissette, joueuse de l’équipe de volleyball qui a connu Véronique, est ravie d’avoir pu jouer un « match rose » pour la troisième fois. Pour elle, c’est important que la tradition se poursuive et que cette femme ne soit jamais oubliée.
« Véronique incarnait l’esprit d’un Citadin avec sa persévérance, son implication, sa passion », mentionne, avec émotion, l’étudiante-athlète.
En 2023, le prix Esprit Citadins Véronique Laberge a été remis à Audrey-Maude Charland, qui était voltigeuse dans l’équipe de cheerleading. Elle n’a jamais abandonné malgré ses nombreuses blessures au cours de la saison 2022-2023. Pour l’étudiante, les « matchs roses » sont précieux. « J’ai toutes sortes de cancers dans ma famille, donc ça me tient vraiment à cœur », dit-elle.
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