Quand chasse-galerie devient réalité

La légende de la chasse-galerie prendra vie grâce au projet des finissants du baccalauréat en médias interactifs de l’UQAM, qui présentent Onor légende interactive, dans le cadre de la nuit blanche de Montréal en lumière, le 28 février.

L’équipe derrière cette activité est composée de dix-sept personnes en médias interactifs et de trois étudiants faisant partie du baccalauréat de stratégies de production culturelle et médiatique. «C’était bien utile de mélanger les programmes pour réaliser ce projet parce que nous avons moins de connaissances dans tout ce qui englobe la gestion», soutient la finissante en médias interactifs Anne Murray-Potvin.

Le projet en question tente de reconstituer le conte de la chasse-galerie, à l’aide d’un bateau pouvant accueillir jusqu’à dix personnes en même temps et d’une projection où il est possible de voir une version de la Ville de Montréal élaborée exclusivement par les étudiants. Selon Anne Murray-Potvin, plusieurs additions ont été réalisées dans le but d’améliorer l’expérience des participants, à la suite des premiers tests. «On voulait faire sentir aux gens qu’ils avaient un réel impact sur ce qu’ils faisaient, alors nous avons rajouté des moteurs et des lumières aux pagaies. Ceux-ci se mettent en marche lorsque les gens commencent à ramer», explique-t-elle.

Bien que le cœur de l’évènement vienne de ces vingt étudiants, le nombre de personnes qui seront impliquées lors de l’activité sera bien plus grand, croit le superviseur du projet, Ourahou Abdel. «Au total, en comptant les bénévoles qui seront à la soirée, on dépasse la centaine de personnes», estime-t-il.

Pour l’occasion, la rue Saint-Denis entre Sainte-Catherine et Maisonneuve sera fermée pour permettre aux passants de circuler librement sur le site. «Il y a l’attraction du bateau, mais il y a aussi un bar, des food trucks et de la danse, car si nous voulions fermer cette rue, nous avions besoin d’utiliser tout l’espace», résume Ourahou Abdel.

Organiser un tel évènement demande une certaine coordination, c’est pourquoi les étudiants ont été séparés dans différents groupes, afin de remplir une tâche bien précise. « Nous avons une équipe qui a créé l’interface, une équipe pour le visuel, une équipe pour la scénarisation pour orienter les comédiens et une équipe de gestion. En plus, il y a des gens qui s’occupent de l’intégration qui s’assurent que toute la technique fonctionne et ceux qui nous ont aidé à créer la musique originale», énumère l’étudiante impliquée dans le projet Axelle Bérard.

Onor légende interactive est une création sur laquelle travaillent ces étudiants depuis le début de la session d’automne. «C’est ce qu’on appelle de l’apprentissage par projets, car en pratiquant, en allant chercher les différents permis nécessaires, on apprend à travailler dans le milieu», indique Ourahou Abdel.

Crédit photo : Facebook d’Onor.

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