Billet doux

Ça sent le désarroi dans nos canards. Toujours la même rengaine. Le Devoir ne se vend plus (comme tous les autres), mais ne se renouvelle pas. La Presse avance sur un terrain glissant en cherchant à jouer sur les plates-bandes du Journal de Montréal. Et le Journal de Montréal s’enfonce dans le sordide le plus dégueulasse possible, numéro après numéro. En tête de gondole, nous trouvons nos chroniqueurs favoris, Foglia-Martineau-Nadeau-Lagacé qui font jour après jour du Foglia-Martineau-Nadeau-Lagacé. Rien de bien nouveau donc dans nos chroniques. Je fais du vélo l’hiver, et alors ? -mes chats sont tristes aujourd’hui – étudiant, terroristes, même combat (dans le désordre).

Où sont-elles, les plumes acérées portées dans la plaie, l’humour grinçant et l’autodérision? Les gars, vous êtes assis depuis bien trop longtemps dans des fauteuils devenus trop confortables pour vous. D’ailleurs, qu’on les brûle ces fauteuils, qu’on arrête de mettre sur un piédestal les nouveaux turlupins de la cité, bons qu’à surfer sur les colères populaires.

Qu’ils me manquent les messieurs Cyclopèdes, les Chinasky alcooliques, les types à qui l’on demande de se calmer et ceux à qui on montre la porte. Que j’aimerais rire en vous lisant mes amis, pleurer ou me révolter. Au lieu de ça vous nous servez votre platitude à toute les sauces, du facho réac au cynique intello.

Allez, j’arrête, je vais finir comme vous.

Quand même, une dernière pour la route.

Foglia, ta gueule.

– Simon Mauvieux est étudiant en journalisme à l’UQAM. Le propos de ce billet ne reflète pas l’opinion de l’équipe éditoriale.

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