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Un petit pas pour l’étudiant, un grand pas pour l’éducation – Montréal Campus

 

À la uneOpinion>Esprit de clocherUn petit pas pour l’étudiant, un grand pas pour l’éducation

Frederic Comeau22 octobre 20142 min

Alors que je débutais l’écriture d’un texte pour le cours de presse quotidienne, RDI annonçait en grande primeur le début officiel de la construction d’un campus de l’UQTR à Drummondville. Le gars de région était tout fier de dire que ça se passait dans son coin de pays. Rare est l’occasion que je manque pour vanter cette belle ville du Cœur du Québec. Pour avoir suivi le dossier depuis le lancement de l’étude de faisabilité, quelque part en 2009, il n’y avait plus rien de certain quand Maude Montembeault annonçait la première pelletée de terre. Parce que pendant trois ans, il y a eu compétition avec Victoriaville pour obtenir le campus et que les coupes massives en éducation laissaient craindre le pire.

Plus intense durant le printemps érable, les critiques envers les campus satellites reprennent du poil de la bête. Pour beaucoup d’étudiants, ça devrait être la première enveloppe à passer au broyeur dans une période où Québec s’attaque aux universités de tous bords, tous côtés. Dépenses inutiles, éléphants blancs ou promotion d’une compétition du savoir, les critiques grêlent sur ces campus de région. Si vous voulez mon avis, c’est facile de tirer sur une réalité qui ne nous concerne pas.

Avant d’aller plus loin, j’aimerais faire une distinction entre les pavillons et les campus satellites. Le pavillon de l’UQAM à Longueuil est un exemple flagrant de mauvaises priorités. À deux stations de métro de l’UQAM, c’est à la limite de la bouffonnerie. Aussi bien dire que le Coeur des Sciences, également à deux stations, est un satellite de l’Université à la Place-des-Arts. Mais là n’est pas le problème. Impossible de réellement croire que ce campus permet à l’UQAM de démocratiser l’enseignement supérieur à la Ville de Longueuil. Je conçois mal un banlieusard rester sur la Rive-Sud alors qu’il n’a qu’à marcher 100 mètres pour entrer dans l’une des plus grandes métropoles du savoir. Je peux me tromper. À ce type d’établissements, je dis aussi non, car la raison même d’un satellite est évacuée.

Entendons-nous, un campus dans une région qui offre peu ou pas de services d’éducation post-collégiale, c’est le jour et la nuit avec le «satellite» de l’UQAM à Longueuil. Et encore, Rivière-du-Loup et Rimouski pourraient avoir chacun leur propre branche universitaire parce que le Bas-Saint-Laurent a quand même deux fois la taille de la Montérégie. Ce campus, c’est des centaines de jeunes qui resteront en région pour en assurer sa pérennité. L’UQTR à Drummondville scellera le Coeur du Québec à ses artères, à ses veines et à ses globules, qui au lieu de s’écouler par la plaie de l’enseignement supérieur, resteront bien en place pour travailler à l’amélioration de leur propre système cardio-vasculaire.

Frédéric Comeau

Chef de pupitre UQAM

uqammontrealcampus@gmail.com

Twitter : @ComeauFred

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