Vif succès pour le marché fermier de l’UQAM

 Mercredi dernier à la Place Pasteur a eu lieu le lancement de la deuxième édition du Marché Fermier de l’UQAM. La foule a observé d’un œil gourmand des étalages regorgeant de victuailles biologiques et locales, et la marchandise s’est écoulée rapidement.

 

Lancé en octobre dernier par le Groupe de recherche et d’intérêt public de l’UQAM (GRIP UQAM), l’événement a été si populaire que les membres d’Aliments d’ici ont choisi cette année de le poursuivre sur une base hebdomadaire. Tous les mercredis jusqu’au 12 novembre 2014, uqamiens et citoyens pourront s’approvisionner en fruits et légumes frais, produits biologiques divers et cosmétiques naturels, et ce pour une bouchée de pain.

 

Chargée de projet du Marché fermier de l’UQAM, Caroline Raimbault relate un parcours sans embûches, au cours duquel l’Université du peuple a été d’un grand appui. «Les Services à la vie étudiante nous ont beaucoup encouragés dans notre projet. Nous avons également obtenu une bourse du Fonds vert du gouvernement du Québec, de 4000 $, qui a permis de réaliser les achats du matériel, notamment des tentes accueillant les producteurs», raconte-t-elle. Un financement accueilli à bras ouverts, étant donné les services qu’offre le Marché. «Nous recevons les commerçants gratuitement, ils n’ont pas à louer leur espace comme dans les autres marchés, où ça coûte très cher. Ils n’ont même pas à payer le stationnement», précise-t-elle.

 

David Dipeco, boulanger à la coopérative de solidarité du Four de la Pointe, se dit satisfait de sa participation au Marché fermier de l’UQAM. «Ça va très bien, trop bien même, lance-t-il à la blague. J’avais environ 90, 100 pains, et en 45 minutes mes réserves ce sont presque toutes écoulées. Je vais devoir réajuster le tir, et en cuire plus pour les prochaines semaines», remarque-t-il.

 

Maraîchers et bénévoles recherchés

Plusieurs marchands et agriculteurs collaborent pour la première fois avec le Marché fermier. «Il était plus compliqué de trouver des gens cette année. L’événement se produit sur dix semaines et il peut être difficile pour les commerçants de se libérer», explique Caroline Raimbault. Le défi a toutefois été relevé avec brio : en plus des cinq commerçants qui seront présents durant deux mois, le Marché fermier recevra de nouveaux marchands chaque semaine. La foire a également pour objectif d’offrir aux clients conférences, ateliers et prestations musicales.

 

Le plus grand défi réside dans le recrutement des bénévoles. «C’était plus ardu de mobiliser les gens durant l’été, raconte la chargée de projet. On a pu réunir une dizaine de bénévoles pour la journée, mais toutes les semaines on va en chercher des nouveaux.» C’est là l’enjeu principal du Marché fermier de l’UQAM. «On souhaite mobiliser une équipe qui va pouvoir s’engager aussi l’an prochain, car le projet est parti pour revenir à tous les ans», souligne Caroline Raimbault.

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