L’Association facultaire étudiante de sciences humaines (AFESH) exige «une certaine indulgence au niveau de la remise des travaux de session et des examens de fin de session» auprès des professeurs de la Faculté. Selon le procès verbal de l’assemblée générale du 25 novembre 2013, des cas d’agression sexuelle ont été rapportés au cours des dernières semaines. Les membres de l’AFESH souhaitent que la fin de session n’empêche pas l’organisation d’activités de mobilisation féministe.
«Cette situation et les émotions qu’elle peut évoquer affectent grandement notre capacité en tant qu’étudiants à nous concentrer dans nos études […] et peut provoquer un désir d’organisation féministe chez les étudiantes membres de l’AFESH», peut-on y lire. Les professeurs de tous les départements de la faculté ont été consultés par courriel à ce sujet.
Également soucieuse de réitérer ses positions féministes, l’AFESH a adopté une résolution en vue d’offrir 3000$ à l’Association étudiante en études féministes de l’UQAM (AEEF). Les deux associations préparent, en vue de la journée de la femme du 8 mars prochain, la distribution et la diffusion d’information concernant les violences faites aux femmes, dont les agressions sexuelles.
Le 21 novembre dernier, l’AFESH a réitéré ses positions féministes à la suite d’une «onde de choc» sur les médias sociaux à propos d’une agression sexuelle qui aurait été commise par un ancien membre du comité exécutif.
L’AFESH a refusé d’accorder une entrevue et au moment de mettre sous presse, la Faculté de sciences humaines n’avait pas retourné les appels du Montréal Campus.
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