Cap sur la jeunesse

Professeurs et étudiants se sont réunis la semaine dernière pour discuter politique, dans le cadre de la Semaine nationale des institutions québécoises.

La question de la relève politique a animé les échanges. La professeure au Département de science politique de l’UQAM et co-organisatrice du colloque, Allison Harell, croit que les jeunes de 18 à 35 ans manquent d’intérêt pour les institutions politiques actuelles. «Les jeunes s’impliquent dans leur association étudiante, mais lorsqu’il s’agit de politique traditionnelle, il y a un certain manque d’intérêt», a-t-elle soutenu. La chargée de cours à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke, Eugénie Dostie-Goulet, a affirmé que les jeunes auraient tout intérêt à s’intéresser à la politique traditionelle.«Ça touche des enjeux économiques et sociaux qui vont éventuellement les interpeller», a indiqué la chargée de cours.

Pour ouvrir le bal, l’ancien député et président de l’Assemblée nationale du Québec, Jean-Pierre Charbonneau a discuté de la place des jeunes en politique avec la trentaine d’étudiants réunis pour l’évènement. «Il est important de laisser une place en politique aux jeunes qui forgeront le futur de demain», a-t-il martelé d’entrée de jeu. Lors de la présentation, plusieurs sujets tels la participation des jeunes lors des élections et leur engagement face à la vie politique ont été abordés.

En deuxième partie du colloque, les personnes présentes ont pu assister à une table ronde. L’ancienne député de l’Assemblée nationale Nathalie Rochefort, la députée Yolande James, le directeur de la Table de concertation des Forums jeunesse du Québec François Talbot et la commentatrice politique à Radio-Canada Marie Grégoire étaient de la partie.

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