Lise Bissonnette pourrait devenir la nouvelle présidente du Conseil d’administration de l’UQAM si les membres se prononcent en sa faveur. Depuis sa nomination au C.A. le 6 février dernier, elle est représentante des milieux sociaux, culturels, des affaires et du travail. «L’UQAM est une université que je connais bien et qui m’est proche, soutient la nouvelle présidente. Je l’ai suivie dès sa naissance.»
Plusieurs défis attendent la femme de lettres. Le quotidien Le Devoir a fait savoir sur Twitter, pendant le Sommet sur l’enseignement supérieur des 25 et 26 février dernier, qu’elle serait assignée à la tête du chantier sur la gouvernance des universités. Radio-Canada a ajouté qu’elle pourrait coprésider ce chantier aux côtés de John Porter, ex-directeur du Musée national des beaux-arts du Québec. S’en suivra la création du Conseil national des universités, qui pourrait encadrer le développement et assurer une meilleure transparence des universités.
Depuis 2011, Lise Bissonnette présidait le Comité-conseil sur l’avenir du Parc olympique. Elle a aussi assuré la présidence du C.A. de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Pendant huit ans, Lise Bissonnette a aussi été éditrice, puis directrice du journal Le Devoir. «Je réfléchis sur l’enseignement supérieur depuis mes études doctorales, mentionne Lise Bissonnette. Au Devoir j’ai aussi écrit de nombreux éditoriaux sur le sujet.»
La nouvelle présidente a poursuivi des études doctorales à l’Université de Strasbourg, en France, puis à l’École pratique des hautes études commerciales de Paris. «Sans me faire l’interprète de mes collègues du Conseil, je crois que nous partageons une proximité de valeurs quant à la conception de la mission universitaire et à l’éxigeance intellectuelle», constate-t-elle. Lise Bissonnette détient neuf doctorats honorifiques. «Je chéris tout particulièrement mon doctorat de l’UQAM en Lettres, langues et communications», souligne la présidente.
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