Électro rouge-mohawk

C’est devant une foule en délire que le trio de DJ’s améridien, A Tribe Called Red, a clos la soirée de vendredi à l’église Pop Little Burgundy. Reconnus pour leur électro jonglant à la perfection entre la musique Pow Wow traditionnelle et la musique typique de clubs contemporains, les confrères amérindiens ont réussi à faire leur place dans le monde de la musique électronique canadienne.

Dès leur arrivée sur scène, on se serait cru au beau milieu d’une tribu amérindienne moderne. Fiers de leurs origines, ils ont su fusionner deux mondes musicaux en opposition. Une particularité qui leur est unique et qui semble charmer les mélomanes montréalais. La musique des trois DJ’s; DJ Shub, DJ NDN et Bear Witness, se compose majoritairement de mélanges de voix traditionnelles, de percussions tribales et d’ambiances électroniques.

La foule, plutôt passive lors des performances des deux DJ’s précédents, Nautilus et Prison Garde, s’est soudainement réveillée, dès les premières notes qu’a joué le band amérindien. Plusieurs jeunes filles bien dégourdies n’ont pas hésité à aller danser avec le groupe sur scène.

Seul bémol de la soirée; à plusieurs reprises, on aurait cru être dans un club à cause des nombreux samplings de musique populaire montrant une toute autre facette de la culture de ces jeunes artistes. Chose à laquelle la foule semblait cependant s’identifier.

Avec la collaboration d’Isabelle L’Héritier

Crédit photo: Facebook

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