L’AFELC dit non à l’agenda associatif

L’Association facultaire des étudiants en langues et communications (AFELC) s’est retirée pour la première fois cette année de la production de l’agenda associatif produit depuis l’automne 2008 à l’UQAM.

Cet agenda est le résultat de la collaboration de plusieurs associations facultaires de l’Université et il est financé par les cotisations étudiantes. L’an dernier, parmi les sept associations facultaires de l’UQAM, cinq avait participé à sa conception. Cette année l’AFELC s’est retirée du projet, mais deux nouveaux groupes – l’Association étudiante du secteur des sciences et le Syndicat des étudiants-tes employés-ées – y participent.

Pour expliquer ce changement, l’AFELC a évoqué un manque de personnel. Le responsable à la coordination, Philippe P. Bellemare, a affirmé que seuls quatre des sept postes disponibles au sein de l’association étudiante étaient comblés au printemps dernier. «L’association n’était pas capable de se concentrer sur tout en même temps», a expliqué le coordonnateur. De plus, une réorientation du plan de communication, dans le cadre du 10e anniversaire de l’AFELC, a empêché l’association de participer à l’élaboration de l’agenda.

Le retrait de l’AFELC n’a pas créé de remous dans le milieu étudiant. «L’Association facultaire des étudiants en sciences humaines (AFESH), participante à l’élaboration de l’agenda associatif depuis sa création, respecte la souveraineté locale de l’AFELC», a affirmé Vanessa Clavelle, coordonnatrice aux affaires uqamiennes dans cette association. Selon elle, l’agenda associatif reste néanmoins la meilleure option possible. «C’est un outil pour que les membres puissent s’orienter sur le campus, pour qu’ils comprennent comment fonctionne l’UQAM et aussi pour qu’ils se saisissent de leurs droits», a expliqué Vanessa Clavelle.

L’AFELC ne ferme toutefois pas la porte à une nouvelle participation à l’agenda associatif l’an prochain. Le cas échéant, l’AFESH se dit tout à fait disposée à les accueillir de nouveau. «Notre objectif est de créer quelque chose à la plus grande échelle possible», soutient Vanessa Clavelle.

Un agenda porteur de messages
En cette année où les différentes associations étudiantes se préparent à une lutte contre la hausse des frais de scolarité, on retrouve dans l’agenda associatif plusieurs messages qui vont dans ce sens. «Plus de 900 personnes de l’AFESH se sont positionnées à une très grande majorité, en fait presque à la grande unanimité, contre la hausse des frais de scolarité», explique Vanessa Clavelle. L’AFESH a donc hérité d’un mandat clair. Elle a fait son devoir d’agir à titre d’informatrice «sur ce qui a été décidé en assemblée générale par les membres », affirme la coordonnatrice.

De son côté, Philippe P. Bellemare précise que malgré le retrait de l’AFELC de l’agenda, son association appuie le message véhiculé par celui-ci. «On est vraiment positionné contre la hausse des frais de scolarité», soutient-il.

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