Un regard extérieur au CA uqamien

Deux femmes ont rejoint cet été le conseil d’administration (CA) de l’UQAM. Il s’agit d’Isabelle Dessureault, vice-présidente aux Affaires corporatives et présidente de VOX, ainsi que de Louise Sicuro, présidente-directrice générale de l’organisme Culture pour tous.

C’est la présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Françoise Bertrand, qui a proposé la nomination d’Isabelle Dessureault à un poste au sein du CA de l’UQAM. «C’est une personne dynamique, avec une bonne formation et un regard ouvert sur le monde», indique-t-elle, précisant que ce sont des qualités qu’elle considère essentielles pour la communauté de l’UQAM.

Isabelle Dessureault entend s’investir activement dans ses nouvelles fonctions, malgré son horaire chargé. «Si j’ai accepté le poste, c’est parce que j’ai le temps, assure-t-elle. Je suis appelée à faire ça à longueur de journée, gérer des agendas! Et ça me sort un peu des préoccupations du boulot.» La femme d’affaires considère d’ailleurs son rôle au CA comme un rôle d’administratrice au sens large. Selon elle, la gestion des fonds publics dans les universités comme l’UQAM doit de plus en plus s’orienter vers l’avenir, notamment en ce qui concerne les programmes offerts. «Aujourd’hui, si on regarde les spécialités et les projets de recherche, c’est encore plus diversifié, plus vaste qu’auparavant. Ce sont des discussions que nous devrons avoir au CA.»

À l’automne, Isabelle Dessureault prévoit aussi s’impliquer davantage au sein de la vie universitaire à l’UQAM. En plus de son siège au conseil d’administration, elle est en voie d’obtenir un poste sur un autre comité, sans pour autant préciser duquel il s’agit.

Un choix qui fait jaser
Pour les deux représentants étudiants au CA, Jean-François Meilleur et Samuel Ragot, élus au printemps dernier, la pertinence de la nomination d’Isabelle Dessureault et de Louise Sicuro ne fait aucun doute. Jean-François Meilleur précise toutefois qu’en général, les membres externes s’impliquent rarement aussi sérieusement dans la gestion internet, que ce soit au niveau de la vie étudiante ou académique de l’Université. «Ils sont moins branchés sur la réalité et portent plus attention aux colonnes de chiffres». Samuel Ragot soutient pour sa part «que les entreprises privées ne peuvent représenter des étudiants en aucun cas, à aucun moment que ce soit». Isabelle Dessureault sera toutefois présente, en compagnie de sa collègue Louise Sicuro, au prochain CA, prévu pour le 13 septembre.

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