Mettre la grammaire à profit

La seconde édition de la dictée de l’École des sciences de la gestion (ESG) s’est conclue avec le couronnement de la grande gagnante, Joanie Bergeron, le samedi 9 avril. Le concours a attiré près de 110 étudiants en gestion issus de partout au Québec, avec la ministre Christine Saint-Pierre comme présidente d’honneur.
 
La gagnante, étudiante de première année en Gestion du tourisme et de l’hôtellerie à l’UQAM, obtiendra un remboursement de sa session d’hiver 2011 jusqu’à concurrence de 1000 $. Le Salon G, le café géré par l’Association étudiante de l’École des sciences de la gestion, paiera la note pour elle. Elle a également gagné le logiciel Antidote HD ainsi qu’un dictionnaire de synonymes. 
 
À la remise des prix, Joanie Bergeron a salué l’initiative de l’ESG pour promouvoir la langue de Molière. «Ce n’est pas vrai que, parce que l’anglais est la langue des affaires, il faudrait pour autant oublier de valoriser le français. C’est une langue riche et je suis fière de la parler.»
 
Dans son allocution à la cérémonie de remise de prix, la ministre de la Culture, des communications et de la condition féminine, Christine St-Pierre, a rappelé l’importance du respect de la Charte de la langue française, adoptée depuis plus de trente ans. Elle a terminé en appelant les participants à défendre leur langue au quotidien: «Vous êtes les leaders de demain et c’est important, au long de votre parcours, de tenir à cœur la langue française.»
 
L’analyste économique à Radio-Canada et à RDI Gérald Fillion a accepté d’être l’auteur et le lecteur de la Dictée 2011. «D’abord, ce sont des jeunes, c’est mon université et ça défend la cause du français.» Gérald Fillion se réjouit de voir des étudiants se mobiliser pour une telle cause dans le milieu de la gestion. «Il y a des lois pour faire respecter la langue française, mais en dehors de celles-ci, ça prend de la bonne volonté.»
 
Pour la seconde édition de la dictée ESG, le comité organisateur s’est fixé comme objectif d’inscrire l’événement dans une continuité, une tradition. Cette année, la dictée était ouverte à tous les étudiants membres d’une association affiliée au Regroupement étudiant des facultés d’administration de l’Est du Canada. «On a réussi à attirer quelques participants de l’Université du Québec en Outaouais et même de l’Université d’Ottawa», s’enthousiasme la vice-présidente aux inscriptions du comité organisateur, Aude Lafrance-Girard.

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