Arrêtés lors de la grève étudiante, emprisonnés, puis relâchés en attente de leur procès, des centaines de manifestants défileront devant les tribunaux dès ce printemps. Après avoir occupé les rues de la province, ils risquent d’occuper les prisons du Québec. 17 mai 2012, 4h00 du matin. Arnaud* étire son dos courbaturé alors qu’il sort du poste de police où il a été détenu pendant les 36 dernières heures. À ses côtés, 38 autres manifestants sont...