Hexagram dispose de trois millions supplémentaires dans son budget, gracieuseté de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). L’organisation uqamienne compte améliorer ses équipements et épauler les projets étudiants.
Pour obtenir cette bourse, Hexagram a dû passer au travers d’un rigoureux processus de sélection étalé sur six mois comprenant des étapes de sélection à Québec et à Ottawa. Le regroupement devait démontrer «la qualité de la recherche proposée, la contribution de celle-ci à l’amélioration de la capacité d’innovation, et les retombées possibles pour le Canada», affirme le coordinateur aux relations des médias de la FCI, Yves Melanson.
«Nous comptons investir le montant reçu dans les infrastructures matérielles notamment par l’achat de nouveaux équipements fixes et mobiles ainsi que par l’amélioration des ressources actuelles», déclare la directrice d’Hexagram Gisèle Trudel. Le Fonds de l’avant-garde de la FCI et gouvernement du Québec financent le projet à 40% chacun, alors que des partenaires privés fournissent le 20% manquant.
«Cette subvention va nous permettre d’épauler les projets de nos étudiants, dont environ 80 % des montants leur sont destinés», soutient le chercheur d’Hexagram, Alexandre Castonguay. «Hexagram, par son mandat unique axé sur la recherche création, nous permet également de se réapproprier la culture», ajoute ce professeur de l’École des arts visuels et médiatiques.
Situé au cœur des sciences de l’UQAM, l’organisation est un centre de recherche et de production qui favorise l’éclosion de nouveaux projets en arts médiatiques. Hexagram regroupe 34 chercheurs provenant du milieu artistique et subventionne des projets touchant à la robotique, l’usinage ou l’informatique. La projection vidéo BrainStorm, le logiciel Evolver et une installation immersive audio et vidéo multi canaux à cinq projecteurs comptent parmi les projets phares de l’organisation.
«Nos membres sont des professeurs, des chercheurs et des étudiants, mais également des artistes, donc la création d’œuvres et de publications représente les projets à terme d’Hexagram», renchérit Gisèle Trudel. Ce rassemblement de chercheurs met à la disposition des artistes des infrastructures, tels des laboratoires 3D, multi-techniques ou robotique, favorisant la création artistique en arts médiatiques. Hexagram est un centre bipolaire, dont les activités se répartissent entre l’UQAM et l’Université Concordia.
«Beaucoup de projets sont présentés, mais très peu sont acceptés», souligne fièrement la directrice Gisèle Trudel. Tandis que 75 projets à l’échelle canadienne ont encaissé une subvention de la FCI, Hexagram est le seul groupe uqamien à avoir été retenu.
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