Entre burlesque et dramatique, un retour en beauté pour la LicUQAM

Après une pause estivale, la Ligue centrale d’improvisation de l’Université du Québec à Montréal (LicUQAM) a inauguré sa 28e saison ce vendredi 30 septembre devant une salle comble. Retour sur ce premier match haut en couleur.

Ce premier rendez-vous de la saison a débuté avec une présentation des 24 joueuses et joueurs de cette nouvelle mouture de la LicUQAM, suivi du classique hymne de la ligue entonné par chacun et chacune. Les interprètes des quatre équipes, le Zéphyr, l’Alizé, le Sirocco et le Mistral (respectivement les bleus, les bruns, les verts et les rouges), se sont affrontés durant près de trois heures, au grand plaisir de la foule.

« La glace est brisée. […] Je suis très excitée de voir comment va se passer le reste de l’année! », s’exalte la joueuse du Sirocco Juliette Perron, en entrevue avec le Montréal Campus.

Un camp contingenté

Les quatre équipes de la LicUQAM ont été constituées lors d’un camp de sélection. La fin de semaine du 16 septembre dernier, 60 personnes s’y sont présentées dans l’espoir de faire partie de l’aventure — une épreuve, car seulement 16 places étaient à pourvoir.

Une bonne ambiance semblait pourtant régner tout au long du camp de sélection, notamment grâce aux huit « noyaux » de la ligue, ces joueurs et joueuses responsables de sélectionner les nouvelles recrues. « Ce n’est pas rude, les noyaux […] sont vraiment bons pour faire en sorte qu’on se sente bien », explique Juliette Perron.

L’improvisation, un défi en soi

D’après Arnaud Gosselin, coordonnateur de la ligue et membre de l’équipe l’Alizé, l’objectif des interprètes de cette saison est de faire vivre aux membres du public « une gamme d’émotions très variée, [de] les faire voyager ». Non seulement l’humour et le burlesque sont au rendez-vous, mais une recherche dramatique influence aussi le jeu des acteurs et des actrices, selon Arnaud. « On veut donner le meilleur spectacle! », continue-t-il.

Pour l’interprète, qui commence sa troisième année dans la LicUQAM, l’improvisation est un art où il est nécessaire d’être vulnérable : « Tu te mets un peu à nu, tu sautes en bas d’un avion […] à pieds joints dans l’inconnu ». L’expérience des improvisatrices et des improvisateurs est tout aussi importante que celle de la foule, d’après le coordonnateur. « On veut surtout avoir du plaisir », souligne-t-il.

Une riche saison qui s’annonce

Selon Magali Brosseau, étudiante en deuxième année en journalisme ayant assisté au match, les interprètes peuvent se vanter d’avoir réussi leur première soirée de la saison. « J’ai sincèrement adoré ma soirée. Les membres des quatre équipes étaient tous et toutes aussi impressionnants les uns que les autres. […] Ils et elles ont donné envie à beaucoup de monde d’y retourner dans les semaines à venir! », conclut-elle.

Chaque vendredi, à 20 h, les interprètes se donneront rendez-vous dans la salle Rougier de l’Union Française de Montréal, le nouveau chez soi de la LicUQAM depuis son retour post-pandémique.

Mention photo : Camille Dehaene|Montréal Campus

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