Situé au Lac-Supérieur, dans les Hautes-Laurentides, le Centre de plein air de l’UQAM propose une foule d’activités extérieures, été comme hiver. Le site est ouvert gratuitement à tous les membres de la communauté étudiante, mais peu semblent le connaître.
Que ce soit pour de la randonnée pédestre, du ski de fond, de la raquette ou de la baignade, le Centre de plein air de l’UQAM en a pour tous les goûts. Il offre même la possibilité de louer des chalets et des terrains de camping.
Le site dispose également de 25 kilomètres de sentiers pédestres en montagne. Les niveaux de difficulté varient de débutant à expert. C’est d’ailleurs cette activité qui a attiré sur les lieux Julia Poyet, professeure de didactique au Département d’histoire de l’UQAM. Selon cette grande habituée, tout le monde peut y trouver son compte. « Quand on a envie de faire une grosse randonnée de sept heures, c’est possible. Quand on a envie de faire une petite balade d’une heure, c’est possible aussi », mentionne-t-elle.
De plus, contrairement à d’autres centres de villégiature, le site se distingue par son terrain composé majoritairement d’eau vive. Parcouru par la rivière Archambault, il comprend une chute de 15 mètres qui séduit plusieurs visiteurs et visiteuses.
Un endroit peu connu
Souhaitant offrir un service de plein air abordable à la communauté étudiante, l’UQAM a acquis le site en 1976 et l’a aménagé, notamment en y construisant des chalets. Auparavant nommé le Centre d’accès à la nature de l’UQAM, l’endroit était au cœur d’un projet qui avait réuni des employé(e)s du Centre sportif, des membres du corps professoral et des personnes étudiantes. « Dans les années 70, le plein air était très important et très populaire », précise Guylaine Ducharme, commis au service à la vie étudiante du Centre sportif.
Certaines associations étudiantes et d’autres groupes organisés, provenant de l’UQAM ou non, fréquentent le site pour des journées d’intégration ou de réflexion. Le centre accueille aussi des étudiants et des étudiantes pour des activités pédagogiques, comme des cours donnés par le Département des sciences de l’activité physique ou le programme court de deuxième cycle en intervention en contexte de plein air.
Le centre n’a toutefois pas la visibilité qu’il mériterait. Il est actuellement peu connu par la communauté uqamienne, ce que Mme Ducharme trouve dommage. « On voudrait faire un plan de communication pour faire davantage connaître le centre », indique-t-elle. Pour l’instant, la technique du bouche-à-oreille est de mise et celle-ci a permis d’augmenter le nombre de visites pendant la pandémie, selon la commis.
Accessibilité du site
Des sorties en plein air sont organisées à l’occasion par le Centre sportif, qui administre l’endroit. Le responsable du Centre de plein air, Dany Provencher, assure que l’aller-retour est compris lors de l’inscription aux activités.
Le site reste surtout accessible en voiture puisque les autobus ne vont pas plus loin que la municipalité de Saint-Faustin-Lac-Carré, située à une douzaine de kilomètres du centre. Le covoiturage peut alors être une solution pour ceux et celles qui ne possèdent pas de véhicule.
Depuis le 9 juin dernier, les sentiers de randonnée pédestre sont accessibles gratuitement en présentant sa carte étudiante. Le passeport vaccinal n’est pas exigé pour accéder aux lieux, mais les mesures sanitaires de base doivent tout de même être respectées sur place.
Mention photo Ron Gauthier
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