Meghan Oak ne restera pas Étrangère

L’artiste et étudiante de troisième année en télévision à l’UQAM, Meghan Oak, a sorti son tout premier EP appelé Étrangère le 23 octobre dernier, qui nous propulse dans l’univers intimiste de la jeune femme. 

Celles et ceux qui attendaient de nouvelles pièces de la part de l’artiste ont été comblé(e)s lors du lancement de son premier EP, Étrangère. On y trouve la jeune artiste en contrôle de sa voix, puissante quand elle le doit, douce quand cela sert le propos. Les textes qui y sont servis sont bien livrés et agrémentés d’émotions justes et jamais exagérées. 

L’ambiance musicale dans laquelle se blottit sa voix la rapproche de ses influences, notamment Charlotte Cardin et Matt Holubowski, qui sont bien connus pour leurs mélodies aériennes. Des chansons francophones et anglophones se trouvent sur ce premier mini-album, ce qui devrait lui permettre d’atteindre un public encore plus grand.

Son besoin de s’exprimer par la chanson a été nourri par sa rupture en août 2019.   « Est-ce que, si je n’avais pas eu de rupture, j’aurais eu un album maintenant? Peut-être pas », se questionne l’artiste coteaulacoise de 23 ans. Cette expérience difficile lui aura somme toute permis d’écrire deux chansons sur les cinq figurant sur son EP, soit Au revoir et I let you free

Est-ce que je t’ai dit je t’aime aujourd’hui s’inspire quant à elle de ses parents follement amoureux l’un de l’autre encore à ce jour. L’avant-dernière pièce, Oeuvre d’art, explore le fait que les artistes ne doivent pas se cacher derrière leurs oeuvres. Selon Meghan Oak, ils doivent au contraire s’exposer puisque c’est ce qui « fait du bien à l’univers ».

Quand les astres s’alignent

Certain(e)s ont découvert Meghan Oak en 2017, alors qu’elle publiait ses premières vidéos de chant sur ses réseaux sociaux. Or, c’est lors du premier confinement que sa popularité, en corrélation avec celle de l’application TikTok, a réellement explosé. « Je me suis mise là-dessus pour me divertir et je me suis rendu compte que beaucoup de gens aimaient ce que je faisais », explique Meghan Oak dans une entrevue accordée à l’équipe du Montréal Campus

Sa première chanson disponible sur Spotify, Au revoir, a été son premier succès et a atteint près de 350 000 écoutes sur la plateforme d’écoute depuis sa parution en juillet dernier. 

L’artiste indique faire de la musique depuis toujours. Elle a suivi des cours de chant de 8 à 18 ans. C’est cependant un coup de chance qui lui a permis de se lancer dans cette nouvelle aventure à laquelle elle avait tant rêvé: « Je travaille dans un café, il y a un producteur qui est venu. Pourquoi j’ai demandé à ce gars-là ce qu’il faisait dans la vie et qu’il était producteur? Pourquoi est-ce qu’on s’est revus après et qu’on s’est rendu compte que ça cliquait et qu’on pouvait produire ma première chanson? » s’interroge la chanteuse. 

Cette rencontre inespérée, doublée d’une rupture qui la force à se trouver un nouveau projet pour « revivre », voilà ce dont elle avait besoin pour faire paraître Étrangère. « Je me suis dit : il faut que je fasse ça avant de finir mon année d’université parce que quand on est étudiants, on a tellement de ressources, il y a tellement de gens qui sont prêts à nous aider », explique l’artiste.

Certes, la pandémie l’a empêchée de faire des spectacles et bien que ça lui manque, l’artiste se réconforte en se disant que ça lui « permet de rentrer dans cet univers tranquillement. » Cela ne veut toutefois pas dire qu’elle ralentit le rythme, alors que la jeune artiste envisage déjà la possibilité de collaborer avec des artistes tels que Jay Scøtt ou encore J.A.M., lui aussi étudiant à l’UQAM.

Mention photo Elise Lake

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