Prêter main-forte aux nouveaux et aux nouvelles universitaires

Certains programmes de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont fondé un système de parrainage afin d’aider les étudiants et les étudiantes lors de leur première rentrée universitaire à distance. Ces parrains et marraines sont des bénévoles de 2e et de 3e année, qui les appuieront dans leur intégration à la vie universitaire.

Cette rentrée hors du commun demande beaucoup d’adaptation aux nouveaux admis et aux nouvelles admises et peut rendre difficile la création de liens avec leurs collègues. C’est pourquoi le programme de droit, la Faculté de communication et le programme de stratégies de production culturelle et médiatique ont mis sur pied un programme de parrainage pour épauler les nouveaux universitaires et briser l’isolement.

Les personnes-ressources, qui ont déjà une expérience de la vie universitaire, ont un désir de faciliter la rentrée d’autrui. La marraine en stratégies de production culturelle et médiatique, Sandrine Janelle, comprend que les nouveaux étudiants et les nouvelles étudiantes peuvent se sentir perdu.e.s au début de leur parcours universitaire. « Je trouvais cela important de ne pas les laisser tout seul dans cette marée d’information qui arrive de tous bords, tous côtés », explique-t-elle.

L’étudiant parrain en droit, Jovik Fleury, lui, s’est mis à la place des novices : «  J’ai été assez chanceux d’avoir des intégrations. Cela m’a aidé à me familiariser avec les gens, le nouvel environnement et la nouvelle ville. Mais là, cette année, les nouveaux.elles n’ont pas cela », affirme-t-il. 

Un soutien personnalisé

Les jumelages sont créés à partir du programme d’études et des intérêts mentionnés dans les formulaires d’inscription. Dans le baccalauréat en stratégies de production culturelle et médiatique, des groupes ont été formés pour faciliter les échanges et pour créer plus de liens sociaux. Le programme fait également des suivis des rencontres qui ont lieu une semaine sur deux avec les personnes-ressources. 

La Faculté de communication et le programme de droit laissent plutôt le contenu, la durée et le nombre de rencontres à la discrétion des pairs. Toutefois, ils ne feront pas de suivis des rencontres. La Faculté exige tout de même un minimum de cinq heures d’implication par session.

Les rencontres auront majoritairement lieu sur des plateformes de visioconférence en raison des mesures sanitaires. Des formations et des documents sont offerts aux pairs aidants et aux pairs-aidantes en stratégies de production culturelle et médiatique et à ceux de la Faculté de communication. Au besoin, les nouveaux et les nouvelles peuvent être orientés vers les ressources qu’ils auront besoin pendant leur parcours universitaire, comme les services à la vie étudiante, des bibliothèques et de l’informatique. 

L’avenir du programme de parrainage

Il est trop tôt pour savoir si les projets resteront en place au cours des prochaines années. Du côté du baccalauréat en stratégies de production culturelle et médiatique, la responsable du programme de parrainage, Maïva Lachance Mai, aime bien l’idée d’une possible continuité : « On aimerait peut-être passer le flambeau [de l’organisation du programme] aux étudiants de première année qui seront en deuxième année l’an prochain », mentionne-t-elle.

La responsable du programme à la Faculté de communication, Karelle Arsenault, reste optimiste face à l’avenir. « Si le programme marche, je ne vois pas pourquoi on ne continuerait pas dans les années à venir », exprime-t-elle.

Le programme de droit envisage de continuer d’offrir le programme de parrainage aux futur.e.s étudiant.e.s. La période d’inscriptions pour le programme de droit et celui de stratégies de production culturelle et médiatique est terminée, mais la Faculté de communication continue toujours de recruter et la date limite pour s’inscrire n’a pas encore été fixée. 

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