La NCAA drible pour une sixième année à l’UQAM

La formation masculine de basketball des Citadins de l’UQAM affronte depuis maintenant six ans des équipes du pays de l’Oncle Sam. Si le groupe n’a obtenu qu’une victoire en 13 matchs depuis le début de cette tradition, ses membres en retirent tout de même du positif.

La formation de l’entraîneur Mario Joseph a perdu 62 à 83 contre les Catamounts de l’université du Vermont, samedi le 11 août. Quatre jours plus tard, l’équipe en bleu poudre s’est à nouveau inclinée, par la marque plus serrée de 77 à 79, contre les Hawks de Maryland Eastern Shore.

Affronter ces équipes de la National College Athletic Association (NCAA) est un défi de taille pour les Citadins, qui ont fini derniers au classement de la division québécoise, l’an dernier, cumulant une seule victoire et 12 défaites. Selon les statistiques du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), l’UQAM a accumulé une moyenne de 18 points de retard par match contre ses adversaires.

Lors des matchs de la présaison 2017-2018, les Citadins n’ont enregistré aucune victoire contre leurs puissants adversaires américains, accusant en moyenne un écart de 28,75 points.

Sortir de sa zone de confort

L’ailier Charles Miller, finissant au baccalauréat en psychologie, considère ces parties préparatoires comme un bon défi. « Ces joueurs-là ont tous des bourses et s’entraînent à longueur dannée », affirme-t-il. La partie contre les Catamounts de l’Université du Vermont était possiblement la plus difficile sur papier de l’année, évoque-t-il.

Les joueurs savent à quoi ils feront face sur le terrain. « Les [Américains] sont plus costauds, plus agressifs.“On doit sortir de notre zone de confort, on est habitué de tirer contre les mêmes gars”, nous rappelle souvent le coach », explique l’ailier.

L’entraîneur-chef des Citadins depuis le printemps dernier, Mario Joseph, aime bien remarquer l’évolution de ses joueurs lors de ces parties préparatoires. « Certains joueurs veulent faire des essais. On peut apporter des corrections, parce que le but ultime, c’est d’être prêt pour le début de la saison au mois de novembre », explique-t-il.

Le vétéran Charles Miller, lui, croit que son équipe est prête à relever le défi. « Le but ultime, c’est toujours de gagner, peu importe contre qui on joue, peu importe ce qui arrive, dit-il. Je pense que pour les joueurs c’est bon pour la confiance de comprendre qu’on peut jouer contre ces équipes là. On ne doit pas être intimidé par eux. »

Une tradition efficace

Le coordonnateur du sport d’excellence à l’UQAM, Daniel Méthot, voit ces rencontres comme une opportunité pour les athlètes uqamiens de se faire connaître. « C’est une excellente expérience », se réjouit-il.

Quatre des cinq équipes de basketball du circuit de la RSEQ, soit McGill, Concordia, Laval et l’UQAM, reçoivent à tour de rôle des équipes américaines en présaison.

Accueillir de telles équipes comporte aussi des avantages financiers. « Des matchs contre des équipes différentes de celles de notre circuit sont importants. Ce sont des matchs à peu de frais, car nous n’avons pas à payer pour aller jouer en tournoi », explique Daniel Méthot.

À suivre

Les Redmen de l’Université McGill ont reçu la distinguée équipe de basketball de l’Université Duke à la Place Bell dimanche. L’équipe états-unienne l’a emporté haut la main avec une écrasante victoire de 108 à 58.

La dernière partie de présaison des Citadins contre une équipe américaine aura lieu le 24 août prochain au Centre sportif, contre les Rams de l’Université de Farmingdale (NY).

L’équipe masculine de basketball aura d’autres chances de se préparer à la saison régulière, en affrontant des cégeps et d’autres formations canadiennes dans les prochaines semaines. Ils joueront aussi deux matchs d’exhibition en octobre contre des équipes de l’Ontario.

photo: SARAH XENOS MONTRÉAL CAMPUS

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