Nuit blanche: UQAM et art participatif à l’honneur

L’UQAM et ses alentours regorgeront d’activités cette année pour attirer les noctambules lors de la prochaine Nuit blanche, qui aura lieu le 27 février. Des étudiants et des organismes d’art en profiteront pour présenter leurs projets.

Certains pavillons de l’UQAM resteront ouverts jusqu’aux petites heures du matin pour accueillir les curieux. Parmi les activités planifiées au sein de l’Université, le Centre de design rouvrira momentanément ses portes pour rendre accessible l’exposition Papineau Gérin-Lajoie Le Blanc. Une architecture du Québec moderne, 1958-1974 et projettera le film Le grand ailleurs et le petit ici, de la professeure de design Michèle Lemieux sur sa façade. Le Centre de diffusion et d’expérimentation (CDEx), situé au pavillon Judith-Jasmin, demeurera ouvert jusqu’à 2h du matin pour présenter l’exposition d’Akiko Sasaki, finissante à la maîtrise en arts visuels et médiatiques.

De plus, des étudiants au DESS en design d’événements ont préparé des installations sous le thème de la démocratie dans le pavillon DE: des «capsules intemporelles»; une lecture de messages d’espoir  un «cirque» où les participants seront appelés à prendre position sur différents sujets et une «débatterie» où on prévoit des échanges enflammés par le public.

Lumière sur des étudiants de l’UQAM

La Nuit blanche est aussi l’occasion pour des étudiants de se faire connaître. C’est le cas du projet Aura, principalement composé d’une cohorte de finissants au baccalauréat en communication médias interactifs. «C’est le premier projet qu’on fait en tant que classe, indique Ruby-Maude Rioux, directrice artistique à Aura et étudiante en médias interactifs. Aura est une traversée immersive, une relation transformée avec notre environnement.»

Avec plus de 10 000 lumières LED et 15km de fibre optique, les étudiants ont préparé «une installation relaxante» sur la rue Saint-Denis et sur la place Pasteur qui s’illuminera dès 17h. «Le but, c’est de donner aux gens un moment pour respirer, explique Ruby-Maude Rioux. La Nuit blanche est très chargée, il y a beaucoup de files d’attentes, on veut offrir aux gens la possibilité de prendre du temps pour regarder autour d’eux.» Elle ajoute que les installations sont participatives, car ces dernières réagissent au contact des visiteurs. Par exemple, les fibres optiques changeront de couleur au toucher. Les lumières voyageront pour se rejoindre en un saule pleureur fait uniquement de fibre optique. Une exposition présentant d’autres créations d’étudiants du même groupe sera présentée au même moment au pavillon JE, à quelques pas de la place Pasteur, sur la rue Saint-Denis. Toutes les activités proposées par Aura seront gratuites et des boissons chaudes seront offertes pour réchauffer les visiteurs.

Découvrir l’art urbain

Tout près de là, la galerie d’arts émergents Fresh Paint ouvrira les portes de ses nouveaux locaux situés au 250 Sainte-Catherine Est à l’occasion de la Nuit blanche. «On change de salle quand on change d’exposition, explique la responsable des communications, Chani Caron-Piché. Notre but est de revitaliser des espaces vacants en créant de nouvelles expositions».

Selon elle, les vernissages chez Fresh Paint ont une valeur ajoutée, car les artistes qui participent aux expositions sont présents la plupart du temps, sont disponibles pour discuter avec le public et l’entrée est à contribution libre. Les visiteurs pourront assister au «live painting» (création en direct) d’une murale sur place en plus d’admirer les œuvres déjà complétées pour l’exposition. Un atelier de création aura d’ailleurs lieu dans l’après-midi: le public est invité à venir peindre une «murale collaborative» en compagnie d’artistes de la galerie. Pourquoi ? «Pour démocratiser l’art», répond Chani Caron-Piché.

Photo: Courtoisie projet Aura

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