Changer pour mieux triompher

Au terme d’un mauvais début de saison, plusieurs changements ont été apportés aux entraînements et à la philosophie de la formation uqamienne de cheerleading pour optimiser leurs chances de connaître une année couronnée de succès.

Ces corrections ont porté fruit, avec une première place aux Championnats régionaux de Sherbrooke, devant l’Université de Montréal et l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ce triomphe efface leur décevant début de saison en décembre dernier, alors que le club avait terminé en quatrième position à Montréal.

«Oui, on a fait de nouvelles routines d’entraînement, mais on a surtout essayé de miser sur le talent global de l’équipe et non sur les aptitudes individuelles», explique l’entraîneure-chef depuis 2005, Roxane Gendron Mathieu. Membre de la troupe depuis quatre ans, Marie-Pier Gosselin, finissante en enseignement de l’éducation physique, tient des propos semblables. À son avis, l’exclusion du podium en décembre a stimulé les membres du groupe à travailler plus fort et à s’entraider tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du gymnase. La motivation a été décuplée. «Nous n’avions plus rien à perdre, juste tout à gagner, croit l’étudiante. Pour nous, cette victoire est synonyme de rigueur et de travail d’équipe.»

Défi de taille

L’exécution d’une routine impeccable reste l’objectif ultime, malgré le niveau universitaire très élevé. Lors des compétitions, chaque formation doit réaliser un certain nombre de mouvements identiques imposés par les juges, minimisant ainsi les opportunités de se distinguer. «Toutes les universités sont fortes, avance Marie-Pier Gosselin. Pour se démarquer, il faut se concentrer sur tous les détails : nos figures et notre énergie, entre autres.» Deux fois nommée entraîneur de l’année pour les saisons 2011-2012 et 2013-2014, Roxane Gendron Mathieu n’hésite pas à encenser ses protégés et demeure confiante pour le reste de la saison.

À chaque fin d’année, les départs de certains membres de l’équipe qui terminent leurs études universitaires affectent directement la troupe de cheerleading. «C’est certain que ça nous fait toujours beaucoup de peine de les voir quitter après trois ou quatre ans dans l’entourage de l’équipe. Par chance, nous avons une bonne relève à Montréal», considère-t-elle.

La troupe de cheerleading des Citadins n’aura que très peu de répit dans les prochaines semaines. À la suite de leur compétition interuniversitaire le 28 février et de leurs provinciaux le 19 mars, la formation s’envolera vers Daytona Beach, en Floride, pour la plus grande compétition de cheerleading au monde, où plus de 280 collèges s’affrontent. «Ça sera notre quatrième année à ce championnat. Toutes les autres années, on a fait les finales», explique l’entraîneure-chef. L’an dernier, la formation de l’UQAM avait terminé en cinquième position.

Photo : Catherine Legault

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *