Vers de nouveaux horizons

Avec une augmentation du montant de la bourse à la mobilité et de plus en plus d’ouverture sur le monde asiatique, l’UQAM a recueilli, en date du 4 février 2016, plus de 500 demandes de séjours à l’étranger pour la session d’automne 2016 et d’hiver 2017.

Cette année encore, ce sont des centaines d’étudiants qui ont choisi de partir étudier à l’étranger, notamment dans des destinations phares comme la France, la Belgique, les États-Unis, la Suisse et le Royaume-Uni. «De plus en plus d’étudiants se tournent vers des destinations plus exotiques comme la Chine, la Corée et le Japon», explique le conseiller à la mobilité internationale étudiante, Francis Brown.

Pour encourager les étudiants à partir à l’étranger, l’UQAM a augmenté cette année le montant de la bourse qu’elle offre, passant ainsi de 3000$ à 4000$. «C’est une façon pour nous de surpasser cet obstacle de financement», explique Francis Brown. Grâce aux ententes, les frais de scolarité à l’étranger restent les mêmes qu’à l’UQAM.

Finissant au baccalauréat en relations publiques, Christophe Lavigne est parti à l’hiver 2015 à l’ISTC de Lille en France durant une session. «Voyager semblait être quelque chose que je n’avais pas encore essayé, c’est un défi personnel que je me suis donné et je ne le regrette pas du tout, confie l’étudiant. En réalité, j’ai envie de repartir».

Souvent en présence d’étudiants étrangers, Christophe explique qu’il a amélioré son anglais. «Il y a toujours moyen de pratiquer son anglais et son accent. Il n’y a pas de jugement qui se fait, car l’anglais est la seconde langue de la plupart des étudiants étrangers».

L’Université comptabilise en tout quatre types d’ententes différentes, dont la plus récente est North2north. Cette dernière vise à encourager les échanges avec les pays nordiques, de l’Islande à la Russie, en passant par le Danemark et l’Alaska. Cette année, ce sont près de trois fois plus de candidatures vers ces destinations qui ont été déposées tandis que le 3 février, l’UQAM inaugurait le portail de la recherche nordique et arctique.

«Il est essentiel que nous soyons au courant des innovations sociologiques et technologiques qui se font ailleurs, d’où l’importance de trouver des partenaires à l’étranger», ajoute Francis Brown. L’internationalisation de l’UQAM, c’est l’avancée du savoir, mais surtout la distribution du savoir, selon lui.

La maison d’enseignement du Quartier Latin, de son côté, accueille cette année 3500 étudiants étrangers en provenance de 90 pays dont 80% sont issus de France, indique la porte-parole de l’UQAM, Jenny Desrochers. Deux nouvelles ententes viennent également d’être signées avec la Shanghai Normal University et le Shanghai Institute of Visual Arts.

Que ce soit pour découvrir une nouvelle culture, perfectionner une langue, faire des nouvelles rencontres, voir de nouveaux paysages ou tout simplement changer d’air, toutes les raisons sont bonnes pour partir partir à l’aventure, le temps d’une session ou deux. «Un séjour à l’étranger, c’est toujours positif», souligne Francis Brown.

Photo : UQAM

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