Élection fantôme

La campagne électorale pour choisir les membres de l’exécutif de l’Association des étudiants et des étudiants en droit de l’UQAM (AEDUQAM) s’est conclue le 10 avril par une réunion entre les deux principaux partis, l’Équipe Avenir, Éducation et Démocratie (AED) et le Parti unisson (PU). Une cinquantaine de personnes les ont rejoints devant le Café Aquin pour pouvoir questionner les candidats sur leurs politiques.

Avec la disparition de l’Association facultaire étudiante de science politique et de droit de l’UQAM (AFESPED), la confusion règne parmi les membres de l’AEDUQAM, une association modulaire de l’AFESPED. Malgré une campagne active sur les réseaux sociaux, très peu d’étudiants étaient présents à l’évènement qui clôturait la campagne. «Le flou général dans lequel la Faculté de droit a été plongée dans le dernier mois fait en sorte que les étudiants ne sont pas au courant des déroulements de la campagne», raconte le président de l’Équipe AED, Renaud-Benoît Paquin.

La dissolution de l’AFESPED entraîne notamment la renégociation des assurances collectives pour l’exécutif de associations modulaires. Les deux partis offrent différentes solutions à cette situation compliquée. Les membres de l’AED voudraient rapatrier la gestion des assurances à l’AEDUQAM pour assurer les étudiants sous la direction de l’association de droit. Le PU préfèrerait conserver les assurances que possédait l’ensemble des associations modulaires qui composaient l’AFESPED. Il croit que les étudiants auraient accès aux mêmes assurances de cette façon.

«On aime beaucoup notre programme qui est surtout axé sur le droit de l’Homme et la justice sociale, on veut défaire les préjugés des gens selon lesquels les étudiants en droit-UQAM sont seulement ici faute de ne pas avoir été acceptés ailleurs», explique Marcio Gutiérrez, président du PU. Ce parti désire «mettre fin aux cours fantômes», tels que celui de droit carcéral, qui est donné une fois aux trois ans. Le PU veut aussi que les crédits obtenus au certificat en droit soient reconnus au baccalauréat en droit. Sa priorité reste néanmoins d’être un parti transparent.

L’AED précise que «si les membres veulent une association facultaire qui inclut d’autres modulaires, [ils] suivront cette volonté». Ce parti veut créer une vie étudiante active en offrant des activités à l’intérieur et à l’extérieur de l’UQAM afin de «créer des contacts avec les professionnels de leur milieu».

Pour les deux partis, les assemblées générales sont un enjeu important. Le PU précise qu’elles resteront en place sous leur forme actuelle. «Une gardienne du senti [sera présente] pour s’assurer que tout se déroule dans le respect [lors de celles-ci]» explique l’étudiante en droit Marie-Pier Désilets. L’AED souhaite que celles-ci soient plus «intelligibles».

La campagne électorale se terminait le 10 avril. La période de vote sera le lundi 13, le mardi 14 et le vendredi 17 avril entre 12h45 à 14h45 au local de l’association, le W-2535. Il n’y a pas de quorum pour permettre aux participants de remporter les élections. L’an passé, sur près de 600 étudiants admissibles, 160 membres s’étaient prévalus de leur droit de vote.

Crédit photo: Pascale Armellin-Ducharme

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