Combattre l’anxiété, un atelier à la fois

Du 1er au 5 décembre, le Centre des services d’accueil et de soutien socioéconomique de l’UQAM organise, pour une quatrième année consécutive, la Semaine Citoyenneté et handicap: partage des savoirs, mouvance et transformation du handicap.

L’anxiété ponctue le quotidien d’un bon nombre d’étudiants universitaires. Pour certains, ce stress est si excessif, si intense, qu’il se mue en un véritable handicap, un frein à leur réussite académique. Le centre cible notamment son action auprès des étudiants atteints d’un handicap permanent. La directrice du centre, Dolores Otero, est, sur ce point, sans équivoque : ces handicaps ne se limitent guère à une question de motricité. Ils peuvent consister, dans le cas échéant, en un trouble d’anxiété généralisée. Animé par le désir de réduire les disparités et néantiser les obstacles rencontrés par ces individus, ce service offre à sa clientèle un large éventail d’ateliers.

«Les étudiants ont besoin d’un accompagnement personnalisé», déclare l’enseignant d’éthique et de psychologie au secondaire, Robert Dubois. Ce titulaire d’un doctorat en psychopédagogie de l’Université de Montréal, note, depuis plusieurs années, une hausse significative d’élèves qui vivent des états de stress ou d’anxiété généralisée; une anxiété qui n’est pas d’origine toxicologique, souligne-t-il, mais directement liée à la performance scolaire. «Les étudiants qui éprouvent des troubles d’anxiété peuvent ressentir des effets physiques de ce stress», explique le professeur. Insomnie, étourdissements, courbatures, fatigue chronique et insomnie figurent sur la liste de ces symptômes physiques provoqués par cette écrasante gestion d’un stress perpétuel.

Le b.a.-ba d’un accompagnement personnalisé

Pour fournir une aide adéquate, l’équipe de conseillers du centre travaille d’arrache-pied à l’érection d’une aide facilitante étoffée. À cet effet, le personnel s’est, au fil des ans, progressivement raffiné. «Nous avons maintenant des experts en santé mentale, indique Dolores Otero. Les ateliers offerts sont préparés spécialement pour eux, car nous sommes à même de constater que cela les aide à s’intégrer à l’université et à les soutenir dans leurs apprentissages.» De surcroit, le centre offre aux étudiants, qui en éprouvent le besoin, un suivi personnalisé pour leur fournir les outils indispensables au couronnement d’un parcours académique réussi.

Les conseillers du Centre des services d’accueil et de soutien socioéconomique de l’UQAM rencontrent les étudiants qui sont atteints d’un handicap dûment diagnostiqué par un billet du médecin. Lesdits élèves sont alors inscrits auprès du service et peuvent jouir d’un accompagnement personnalisé. Concrètement, une lettre est acheminée aux professeurs de ces individus, omettant de déclarer, d’un geste parfaitement volontaire, de quel handicap il s’agit. Cette lettre vise à informer le professeur que l’un de ses étudiants devra bénéficier de mesures spéciales. «L’étudiant peut faire un examen dans une autre salle, à l’écart de la classe, ou se soumettre à des modalités d’évaluation différentes», précise Dolores Otero.

Il est possible de consulter la programmation complète de la Semaine Citoyenneté et handicap sur le portail numérique des Services à la vie étudiante de l’UQAM.

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