L’UQAM accueillera du 10 au 16 avril 2016 la conférence internationale World Wide Web. Un millier de scientifiques, développeurs et ingénieurs du monde entier sont attendus afin de faire le point sur les inventions et découvertes les plus récentes ainsi que de leur impact sur la société.
«Montréal est reconnue pour son hospitalité et la richesse de sa vie culturelle, mais également pour sa façon unique de fusionner l’art et la technologie», explique le professeur du Département d’informatique Petko Valtchev qui fera également partie du comité d’organisation local du congrès. Cette année, l’événement se déroule à Séoul, en Corée du Sud, et la destination établie pour 2015 est la ville de Florence, en Italie.
De nombreuses universités montréalaises s’articuleront autour de l’Université du peuple afin de contribuer au projet. «La tenue d’un tel événement entraînera des répercussions pour la notoriété des universités participantes, dont la TÉLUQ et l’UQAM, qui seront en position de présidence, mais également toutes les institutions faisant partie du comité d’organisation, soit l’Université de Montréal, McGill, la Polytechnique, l’Institut national de la recherche et l’École de technologie supérieure», explique la présidente du congrès montréalais et professeure à l’Unité d’enseignement et de recherche Éducation de la TÉLUQ, Jaqueline Bourdeau. La chercheuse était l’unique espoir pour déposer la candidature de Montréal, alors qu’elle était la seule en ville à avoir antérieurement siégé sur un comité du WWW, une condition impérative au dépôt. Stevan Harnad, du département de psychologie à l’UQAM et spécialiste de l’interaction entre les données du Web et les cerveaux humains, fera également partie du comité d’organisation du programme technique. «La science du Web devient aujourd’hui une science cognitive, au même titre que la psychologie ou la neuroscience», défend le professeur.
Traitement de faveur
Afin de favoriser la participation de la relève, les étudiants de la métropole pourront assister à l’événement à peu de frais. Un prix étudiant sera offert et ils pourront également faire du bénévolat, et ainsi assister gratuitement aux conférences et autres activités. «D’un point de vue industriel, les compagnies des environs pourront également en profiter, en se tenant à la pointe des développements sur le Web», croit la présidente du congrès.
Quelques conférences et ateliers spéciaux sont à prévoir à l’ordre du jour. «Je pourrai spéculer un peu en disant qu’il risque d’y en avoir sur les données massives (BigData), les données ouvertes, les données liées (linked data), etc.», confie M. Valtchev. Les coprésidents seront les professeurs Jim Hendler du Rensselaer Polytechnic Institute à New York et Roger Nkambou du Département d’informatique de l’UQAM.
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