Présenté en clôture du Festival des films du monde de Montréal (FFM) le 3 septembre dernier, Un bonheur n’arrive jamais seul, de James Huth (Brice de Nice, Lucky Luke) est un film savoureux, drôle, lumineux, à l’image de cette fin d’été ensoleillée.
Cette comédie romantique raconte la rencontre entre Sacha, musicien bohème et fêtard, et Charlotte, divorcée et mère de trois enfants à la carrière bien remplie. Même s’ils n’ont en apparence rien en commun, ils s’aiment éperdument, dès leur première rencontre. Leur parcours ne s’effectuera pas sans heurts, alors que l’ex-conjoint de Charlotte, richissime homme d’affaires, tente par tous les moyens, parfois tordus, d’écarter Sacha de son ancienne conjointe. Quant au musicien, sa nouvelle relation entre parfois en conflit avec ses aspirations artistiques, ce qui n’est pas sans provoquer quelques flammèches.
La sympathique comédie se démarque par les situations drôles, voire invraisemblables, qui la parsèment du début à la fin. Les interprètes principaux, Gad Elmaleh et Sophie Marceau, incarnent aussi avec justesse leur personnage respectif.
L’importante présence musicale donne un bon rythme à l’histoire, qui est soutenue par un montage efficace. On ne s’ennuie pas lors du visionnement, constamment surpris par les situations toujours plus cocasses et surprenantes.
Seul véritable point faible, la recette du scénario ne sort pas des sentiers battus. Certains éléments, comme le coup de foudre improbable entre les deux protagonistes, demeurent plutôt clichés. Le personnage de Charlotte, trop souvent éméchée, finit aussi parfois par irriter.
Reste que le film vaut la peine d’être vu pour au moins rire un coup. Telle une bonne limonade, il rafraîchit l’esprit en cette chaude fin de période estivale
Un bonheur n’arrive jamais seul, de James Huth, France, 110 minutes
À l’affiche depuis le 7 septembre
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