Blocage des bureaux administratifs de l’UQAM

Une soixantaine d’étudiants ont bloqué les voies d’accès du pavillon Athanase-David (D), ce matin, pour empêcher l’accès à l’administration de l’UQAM. Ils ont été dispersés par l’escouade anti-émeute, vers l’heure du midi, permettant une demi-journée de travail aux employés concernés.

Les manifestants, provenant de différentes universités ou Cégeps, ont choisi de bloquer le pavillon D dans l’optique d’obliger la direction à prendre position contre la hausse des frais de scolarité, une «excellente cible», selon l’un d’eux. «L’administration de l’Université est un symbole très fort. Ils préfèrent fournir un salaire élevé au recteur plutôt qu’un enseignement de qualité aux étudiants.»

Le blocage a toutefois été de courte durée. La majorité des étudiants s’est dispersée avant l’arrivée de l’escouade anti-émeute, alors que l’action devait se poursuivre toute la journée. L’Université dit avoir tenté d’entamer des pourparlers à six reprises, sans succès. «L’arrivée de l’escouade était exagérée, croit le participant. On n’était plus que six en train de manger dans les marches quand ils ont voulu nous disperser.» Quelques bousculades ont eu lieu, mais aucune arrestation n’a été signalée.

Les employés ont pu regagner leurs bureaux à 13h30, après l’intervention policière. Mais l’UQAM condamne ces gestes, qu’elle qualifie de «perturbations». L’Université demande à ce que les moyens de pression se fassent «de manière à garantir la libre circulation et la sécurité des personnes».

Même si le blocage a été organisé à l’improviste, les participants n’excluent pas la possibilité de recommencer, de façon sporadique.

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