Quatre associations étudiantes facultaires de l’UQAM ont voté en assemblée générale deux journées de grève pour le 31 mars et le 1er avril prochain. Leurs membres sont conviés à participer à une manifestation contre la hausse des tarifs et la privatisation des services publics qui aura lieu le 1er avril prochain.
L’Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH), l’Association facultaire des étudiantes et étudiants en arts (AFEA), Association facultaire étudiante de langues et communications de l’UQAM (AFELC) et l’Association facultaire de sciences politiques et droit (AFESPED) représentent près de 15 000 étudiants. Ces derniers ont choisi de boycotter leurs cours pour participer à la manifestation du 1er avril organisée par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics. La Coalition regroupe de près d’une centaine d’organismes allant d’associations étudiantes à des syndicats nationaux ou même de groupes citoyens.
L’AFESH, forte d’environ 5 000 membres, prévoit déjà plusieurs actions pour souligner les deux jours de levée de cours. Une conférence intitulée «Transformations vers un État néo-libéral» sera animée par des professeurs des départements de sociologie et d’économie de l’UQAM. Une seconde, ayant pour thème «L’université doit-elle collaborer au développement économique?», aura pour invité Éric Martin, doctorant en science politique à l’Université d’Ottawa. L’Association prévoit également des lignes de piquetage symboliques tant le 31 mars que le 1er avril.
L’AFEA, outre les deux journées de grève, s’est prononcée contre le «Pacte pour un financement concurrentiel des universités». Ce pacte, présenté entre autres par d’anciens représentants de regroupements étudiants nationaux et par l’ancien premier ministre Lucien Bouchard, prône une hausse des frais universitaires d’au moins 2 000$ dès 2012.
L’Association facultaire des étudiants en langues et communication (AFELC) et ses 3000 membres ont également décidé de se joindre au mouvement.
Quant à l’Association étudiante du secteur des sciences (AESS) et à l’Association des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation (ADEESE), elles ne prévoient pas convoquer d’assemblée générale d’ici la manifestation du 1er avril.
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