À travers la transformation de la drag queen Lady Boom Boom, le Montréal Campus vous fait découvrir l’envers de la scène drag. Incursion dans les coulisses du cabaret club Le Drague à Québec.
Active dans la scène drag québécoise depuis ses 18 ans, Lady Boom Boom maîtrise sa routine d’avant spectacle. Après s’être rasée et avoir appliqué sa base de maquillage, elle applique une première couche de fond de teint.« La drag me permet de combiner toutes mes passions : le théâtre, la comédie musicale, la musique, le maquillage. » – Lady Boom Boom« En tant que personne non-binaire et genderfluid, je me considère vraiment chanceux de pouvoir vivre le woman fantasy au plus intense et que le lendemain, personne ne me reconnaisse quand je vais magasiner. »« On est une grosse famille, surtout à Québec et à Montréal. Quand des drags font des spectacles solo, d’autres drags se déplacent – pas en drag – pour aller les voir. On s’encourage beaucoup entre nous. »La drag queen originaire de Québec applique un fard à paupières scintillant.La dernière étape de sa routine de maquillage : le rouge à lèvres. « Pas de gloss, évidemment, pour que ça ne colle pas dans ma perruque », précise-t-elle.La drag queen ajuste son corset avant d’enfiler son costume.Lady Boom Boom estime ses dépenses pour des costumes, des talons hauts et des valises à 20 000 $ par année. Elle confectionne souvent ses propres ensembles avec du tissu acheté en boutique.Lady Boom Boom prend la pose avant d’animer le premier spectacle de la soirée.À l’entracte, la drag queen passe quelques minutes sur son téléphone avant de se changer à nouveau pour le deuxième et dernier spectacle de la soirée.De retour de son dernier spectacle, Lady Boom Boom pose pour la caméra avant d’aller remercier le public d’être venu et de discuter avec lui.
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