Attendu avec impatience, le nouvel opus Fabriquer l’aube de Vincent Vallières est enfin sur les tablettes des disquaires. Difficile de faire suite à un album aussi populaire que Le monde tourne fort dans lequel on retrouve la pièce culte On va s’aimer encore. Par contre, ce sixième disque est à la hauteur des attentes. L’auteur-compositeur-interprète offre un album aux multiples couleurs, dont le folk, le pop, le country et parsemé ici et là d’une touche de rock.
Ce petit dernier suit le fil conducteur des cinq précédents. Plusieurs balades portant à réflexion sont suivies de pièces un peu plus punchées. Certes, le thème de l’amour revient encore (qui s’en plaindrait?), mais cette fois-ci on trouve un Vallières abordant des sujets à caractère sociaux, comme dans la chanson Fermont. Cette dernière fait déjà l’objet d’une mini controverse chez les habitants de la ville. Armé de ses recueils de poésie, dont l’un de Jean-François Beauchemin qui a inspiré le titre, Fabriquer l’aube prouve, une fois de plus, que le chanteur de 35 ans est un poète dans l’âme. Il recourt à des paroles fortes de sens et très métaphoriques : «J’espère que notre amour sera [sic] jamais comme ces villes fantômes, abandonnées au nord, à l’ombre. Comme tant de promesse oubliées.»
Avec Olivier Langevin et Pierre Girard à la réalisation, l’album fait preuve de finesse et de variétés musicales. Il inclut des instruments diversifiés dont l’harmonica, la basse et une multitude de guitares. L’auteur-compositeur-interprète souhaite que ses chansons soient porteuses de lumière. Une chose est certaine, elles ont illuminé plusieurs de nos routes. Sur ce, levez-vous de votre chaise et empressez-vous de vous procurer ce petit bijou!
Fabriquer l’aube, Vincent Vallières, Sorti le 17 septembre
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