La semaine de mobilisation internationale se terminait jeudi par une manifestation organisée par l’Association syndicale et sociale des étudiants (ASSE). Toutes les associations de l’UQAM, sauf celle en gestion, avaient voté la grève ou une levée de cours pour l’occasion.
Pour cette manifestation du «22 du mois», quelque 2 000 manifestants se sont mobilisés pour la gratuité scolaire et contre le budget Marceau, déposé mardi. Le support au peuple palestinien a aussi refait surface, alors que s’est amorcée une trêve. «Plusieurs ont pensé qu’on appelait à une autre grève générale, mais ce n’est pas le cas», affirme le secrétaire aux communications de l’ASSE, Ludvic Moquin-Beaudry, sur la raison d’une manifestation d’une telle envergure. «La manifestation est plutôt le résultat d’un sentiment de volonté de mobilisation de la part des étudiants par rapport au mouvement international», informe-t-il.
La semaine de mobilisation internationale est une initiative du International Student Movement (ISM). Plusieurs pays ont décidé de se mobiliser à l’intérieur d’une même semaine «afin de dénoncer les problèmes internationaux que connaît l’éducation postsecondaire», renseigne Ludvic Moquin-Beaudry. Les manifestants à Montréal protestaient donc la même journée que leurs confrères d’Allemagne, de la Suisse et du Chili. Les étudiants de la Thaïlande, la République tchèque, la Grande-Bretagne, la Serbie, les États-Unis, la France, l’Italie, la Belgique ont, entre autres, manifesté le 14 novembre pour les mêmes revendications.
Depuis novembre 2008, le ISM agit comme plateforme de communication, de coopération et de coordination pour les individus et groupes à travers la planète rassemblant leurs efforts contre la marchandisation de l’éducation et pour l’émancipation d’une éducation gratuite. C’est collectivement, à l’aide de forums, qu’a été écrit le texte des circonstances et des revendications de la semaine de mobilisation internationale publié sur le site Internet du ISM.
Crédit photos: Catherine Bernard
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