Pour cette dernière chronique, on m’a demandé de résumer en quelques lignes les dossiers qui ont marqué la dernière année à l’UQAM. L’exercice m’a semblé fort intéressant aux premiers abords. Pourtant, après réflexion, je réalise que ce n’est pas aujourd’hui que je vais écrire ce condensé. On ne peut pas encore parler des de la dernière session au passé puisqu’on est encore loin de savoir si celle-ci se terminera un jour. Et c’est idem du côté des dossiers internes de l’Université du peuple. En septembre 2012, l’UQAM sera rendue au même endroit qu’elle était en septembre 2011.
Après un an, l’UQAM est au point mort et elle utilise la grève étudiante pour ne pas avoir à se prononcer. Le grand plan immobilier qu’elle s’est fixé l’an dernier ne commencera pas en fin avril, mais en novembre. Les rénovations nécessaires à ses pavillons principaux sont remises à une date inconnue. L’embauche de 77 nouveaux professeurs sera réétalée dans les prochaines années. La construction d’une halte-garderie pour le Comité de Soutien aux parents étudiants est un grand point d’interrogation. Et le recteur, lui n’a pas encore dit s’il s’agissait de sa dernière année à la barre de l’Université. La direction de l’UQAM, c’est un peu comme François Legault et son «on verra». En septembre notre société aura changé et l’Université du peuple sera encore figée dans sa réflexion sur l’avenir.
Voyons le bon côté. Les étudiants de l’UQAM n’auront pas à se déplacer pour assister aux grands festivals montréalais de cet été. Ils entendront tous les concerts de leurs salles de cours. Et au point où ils en seront, l’installation entre nos murs bruns d’un comptoir de vente à chiens chauds ne serait pas une bête idée pour financer l’Université.
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