La directrice de la galerie de l’UQAM, Louise Déry, a été honorée hier au théâtre Rialto lors du premier Gala des arts visuels de l’Association des galeries d’art contemporain (AGAC) pour sa contribution exceptionnelle dans la communauté artistique. Elle était également en nomination dans la catégorie «Commissaire de l’année». Pour sa part, la chargée de cours et diplômée du Département de l’histoire de l’art, Marie-Ève Charron a remporté le prix de «Critique d’art/journaliste de l’année».
Le Gala des arts visuels vise à récompenser les intervenants du milieu artistique québécois pour leur travail dans le milieu de l’art contemporain. Il cherche à offrir aux artistes une meilleure visibilité partout au pays et à attirer le public vers l’art d’ici.
Le comédien Emmanuel Bilodeau animait le gala. Un cocktail a suivi la cérémonie. «C’est rare qu’on se rassemble dans le milieu artistique, affirme Louise Déry. Chacun est très occupé à travailler dans ses projets. Ce gala est une bonne occasion de se réunir, car on a une fierté à partager.»
Personnalité de la soirée, la lauréate se disait contente de l’hommage qu’on lui rendait. «C’est très chouette de savoir que le milieu est reconnaissant de notre travail», déclare-t-elle. La directrice de la galerie s’implique au sein de la communauté artistique en voyageant d’un bout à l’autre de la planète afin de faire connaître les artistes du Québec. «À Montréal, je travaille environ 80 heures par semaine, mais vous savez, quand c’est votre passion, vous ne comptez pas les heures», explique Louise Déry.
Directrice de la galerie depuis 1997, Louise Déry a toujours voulu travailler pour des musées et des galeries. Bien qu’elle détienne un doctorat en Histoire de l’Art, la directrice affirme qu’elle n’a jamais voulu travailler comme professeure dans une université. «Je suis un leader. J’ai des idées et des convictions à partager. Pour moi c’est important de découvrir de nouveaux talents, de leur donner un tremplin et surtout, de respecter leur travail.» Elle compare d’ailleurs le travail de commissaire à celui d’un metteur en scène. «On fait la recherche, on choisit des œuvres avec l’artiste et on les met en espace de façon à ce qu’il y ait un dialogue», décrit-elle.
Dans la catégorie «Jeune commissaire de l’année», l’assistante de recherche de la galerie de l’UQAM, Marie-Ève Beaupré était elle aussi en nomination. «Marie-Ève est extrêmement brillante. Ça me réjouit de la voir aller. Elle est très passionnée par son emploi. Je prévois une grande carrière pour elle», assure Louise Déry.
Photo courtoisie: Galerie de l’UQAM
Laisser un commentaire