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Jeanne Laforest s’est brillamment illustrée au cours de la deuxième soirée des Francouvertes. L’artiste originaire de Québec a ravi la première place du classement au groupe Cure-Pipe. Malgré des performances crédibles, Rossomodo et Claudie Létourneau ne sont pas parvenu(e)s à s’imposer, occupant présentement la cinquième et sixième place du palmarès.
La deuxième soirée de cette édition des Francouvertes s’est tenue le 14 mars au cabaret Lion d’Or. L’ex-participante de la 23e édition Anaïs Constantin a ouvert le spectacle en interprétant trois compositions à la tonalité folk. Malgré une brève performance, l’artiste originaire de Sherbrooke a su développer une belle complicité avec la foule, soufflant ainsi sur les braises d’une soirée enflammée.
Dans la dimension de Rossomodo
Rossomodo est un personnage de scène interprété par Raphaël Gagnon. L’artiste originaire de Québec est danseur professionnel depuis ses huit ans. Au cours de sa carrière, le danseur a notamment collaboré avec Rihanna et le Cirque du Soleil, en plus d’avoir participé à la deuxième saison de la compétition télévisée québécoise Révolution. En 2019, Raphaël crée Rossomodo, qui lui permet de mélanger ses passions pour la danse et la musique.
L’artiste polyvalent a invité les spectateurs et spectatrices à se plonger dans un univers sans égal sur la scène musicale québécoise. Par son habillement, les jeux de lumière sur la scène, ses pas de danse et ses tonalités uniques, Rossomodo s’est distingué du lot. Sa présence sur scène a été appréciée par un public visiblement déjà conquis. Toutefois, l’amour de la foule ne lui aura pas permis de mieux se positionner dans le palmarès que les participants et participantes de la veille.
La soirée en rouge de Claudie Létourneau
Accompagnée par cinq musiciens et musiciennes complètement drapé(e)s de rouge, Claudie Létourneau a été la seconde candidate à fouler la scène. L’artiste de Gatineau a toutefois nécessité un certain temps avant d’y prendre ses aises. Ce n’est qu’à partir de sa troisième pièce que la présence scénique Claudie Létourneau a su rendre justice à ses talents vocaux.
Les amateurs et amatrices de Klô Pelgag ou de Lydia Képinski ont facilement pu trouver leur compte dans la prestation. Sans forcément réinventer la roue, Claudie Létourneau a offert au public des textes et une performance très respectables. L’étoile du match revient toutefois à sa flûtiste, Charlotte Paradis. Grâce à de remarquables solos, cette dernière est parvenue à mettre en valeur la flûte traversière, un instrument fort négligé par les amateurs et les amatrices de musique.
La forêt de Jeanne
Jeanne Laforest, originaire de Québec, a convié le public à un party pyjama, qu’elle désigne comme un espace propice au confort et à la confidence. Or, sa performance a été tout sauf endormante ! Tout le crédit de ce succès revient autant à l’interprète qu’à son groupe de musiciens et de musiciennes, que Jeanne surnomme affectueusement sa « forêt ».
Passant de la musique de chambre au punk dès sa première pièce, la musicienne a démontré une connaissance remarquable des différents styles musicaux qu’elle a maniés avec précision tout au long de sa performance. Le parcours de celle qui a lancé l’album Puisque les heures nous manquent en 2022 sera assurément l’un des plus intéressants de la compétition.
Mention photo : Zachariel Cossette-Leblanc|Montréal Campus
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